[FAQ] fr.comp.os.linux.* (1/2)

Les utilisateurs de fr.comp.os.linux.* <faq-fcol@linux-france.org>


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FAQ fr.comp.os.linux.*

Nat

   Intégrateur

Arnaud

   Mainteneur
   <faq-fcol@linux-france.org>

   Copyright © 1997-2002 Les utilisateurs des forums fr.comp.os.linux.*
     _________________________________________________________________

   Table of Contents

   1 Introduction

        1.1 À propos de ce document
        1.2 Remerciements et appel à contributions
        1.3 Comment poser mes questions sur fcolc?

   2 Installation

        2.1 La meilleure distribution
        2.2 Système x86 minimal
        2.3 Portable (laptop)
        2.4 Installation de Linux sans création de partition
        2.5 Désinstaller Linux

   3 Configuration initiale

        3.1 Disques durs (IDE, Ultra-DMA, UDMA)
        3.2 Interface Ethernet (carte réseau)
        3.3 Souris à molette
        3.4 Souris Microsoft (mouse, Intellimouse, molette)
        3.5 Matériel conçu pour MS-Windows (Winmodem, Winprinter ...)
        3.6 Impression (imprimante)
        3.7 Graveurs de CD
        3.8 Scanner
        3.9 Multiprocesseurs (SMP)
        3.10 Horloge (heure, date, retard, avance)

   4 Administration

        4.1 Choix du système démarré (boot, LILO)
        4.2 Paramètres communiqués au noyau (LILO, loadlin)
        4.3 Création d'une disquette d'amorçage de secours (boot, rescue)
        4.4 Secteur d'amorçage (boot sector, démarrage, réinstallation
                secteur LILO)

        4.5 Installation de paquetages d'une autre distribution (rpm,
                deb, pkg) 

        4.6 Mise à jour de RPM
        4.7 Pourquoi mettre à jour ? (upgrade, update, mise à jour)
        4.8 Versions du noyau
        4.9 Message au démarrage: maximum mount count, check forced
        4.10 Espace disque insuffisant (inodes)
        4.11 Montage de systèmes de fichiers (disque, partition, accès,
                fstab, mount) 

        4.12 Formats de disques (FAT, MS-DOS, MacOS, HFS, FAT32, Joliet,
                UDF, NTFS) 

        4.13 Montage d'une partition NTFS (Windows NT, 2000, XP)
        4.14 /proc (kcore)
        4.15 Changement de partition (copie, déplacement, disque dur)
        4.16 Partitionnement (FIPS, FAT)
        4.17 Numéros des fichiers spéciaux
        4.18 Fichiers spéciaux (/dev, périphérique)
        4.19 Unable to get major
        4.20 Identification du processus utilisant une ressource
        4.21 Version d'exécutable, bibliothèques partagées
        4.22 Lenteur du système
        4.23 Utilisation de la mémoire
        4.24 Limitations du noyau (RAM, processus, i-noeuds, fichiers
                ouverts)

        4.25 Où se trouvent les modules ?
        4.26 Locales : Perl, X Window ... (LANG)
        4.27 Locales et Red Hat 8.0 (UTF-8)

   5 Réseau

        5.1 Connexion, modem (PPP, UUCP, FAI, ISP)
        5.2 Connexion ADSL
        5.3 Samba
        5.4 Sendmail (tous problèmes de messagerie électronique)
        5.5 Serveur Apache

   6 Utilisation

        6.1 Extensions de fichiers (iso)
        6.2 Manipulation des fichiers .tar.gz (archive)
        6.3 Formats d'archives (.bz, .bz2)
        6.4 Fichiers core
        6.5 Pages de manuel (man)
        6.6 Fichiers de documentation : caractères parasites (control H)
        6.7 Prise en compte d'un nouvel exécutable dans un répertoire du
                PATH

        6.8 Éjecter un support amovible (CD, disquette)
        6.9 Consoles virtuelles

   7 Problèmes courants

        7.1 Mes connexions au bavardage (chat, Internet Relay Chat,
                IRC..) sont refusées

        7.2 Telnet lent (connexion)
        7.3 "unable to get official name for local machine", ou bien
                sendmail se bloque lors du démarrage (boot)

        7.4 Disquette de démarrage (boot, floppy, CRC)
        7.5 Messages de LILO
        7.6 Login impossible (mot de passe refusé, password, connexion)
        7.7 Mon terminal se bloque (fige, gèle, arrêt)
        7.8 e2fsck : deleted inode ... zero dtime

   8 X11 (X Window)

        8.1 Généralités
        8.2 Utilisation de KDE (ou autre environnement X) en tant que
                root

        8.3 Cartes graphiques nVidia

   9 Divers

        9.1 Virus
        9.2 Le système Jaco (Jacoboni)

   10 Licence de Documentation Libre GNU

1. Introduction

   Table of Contents

   1.1 À propos de ce document
   1.2 Remerciements et appel à contributions
   1.3 Comment poser mes questions sur fcolc?

1.1. À propos de ce document

   Table of Contents

   1.1.1 Contenu et autres sources d'informations 
   1.1.2 Mise à disposition 

1.1.1. Contenu et autres sources d'informations

   Ce  document  est avant tout destiné à compléter les moyens classiques
   d'accès  à l'information et aux documents : FAQ, HOWTO, livres, robots
   indexeurs  (Usenet  et  Web,  par  exemple  l'archive Usenet de Google
   <http://groups.google.com/> ). Il ne les remplace pas !

   Rappelons que les forums francophones consacrés à Linux devraient être
   réservés à ce système, selon le type de contribution :
     * fr.comp.os.linux.moderated    pour    toute   question   technique
       spécifique à Linux (attention, ce forum est modéré et y contribuer
       implique la lecture préalable de ce document);
     * fr.comp.os.linux.configuration  pour  toute  question  ou  réponse
       technique  de  configuration  d'un  système Linux au sens large, à
       l'exception des questions relatives à X Window et de la messagerie
       (traitées dans fr.comp.applications.x11 et fr.comp.mail);
     * fr.comp.os.linux.annonces    pour    toute   annonce   francophone
       concernant le système Linux;
     * fr.comp.os.linux.debats pour tout débat autour du système Linux;
     * fr.misc.bavardages.linux  pour  tout  bavardage  autour du système
       Linux,  au  42 ième degré. Ne jamais demander ou suivre un conseil
       technique formulé sur ce forum de bavardage !

   D'autres  forums accueillent tout article plus général (non spécifique
   à Linux), par exemple :
     * fr.comp.os.unix:  les  Unix  (pour  les  questions dont vous savez
       qu'elles ne sont pas spécifiques à Linux);
     * fr.comp.applications.sgbd: les bases de données;
     * fr.comp.applications.x11:  X  Window  (XFree86, grâce auquel Linux
       bénéficie de X Window, y est traité);
     * fr.comp.mail:  toutes  les  questions  relatives  aux  messageries
       électroniques;
     * fr.comp.integration:    toutes    les    questions   relatives   à
       l'intégration  de  systèmes hétérogènes (y compris les échanges en
       réseau avec des logiciels de type Samba).

   S. Fermigier a rédigé Ma FAQ <http://www.aful.org/faqs/minifaq.html> ,
   une FAQ condensée.

   Un certain nombre de sites web proposent des documents plus détaillés,
   souvent plus accessibles pour les débutants. On peut citer par exemple
   Linux      France      <http://www.linux-france.org/>      ,     Funix
   <http://www.funix.org/>  ,  Léa  Linux  <http://www.lea-linux.org/> ou
   encore le guide de survie
   <http://www.medsyn.fr/perso/g.delafond/survie.htm> de Gérard Delafond.
   Les  utilisateurs  de  Debian  se  tourneront  avec profit vers la FAQ
   Debian francophone <http://savannah.nongnu.org/projects/debfr-faq/> .

   On  pourra aussi lire les propositions de lignes directrices pour fcol
   <http://www.linux-france.org/article/fcolm-guidelines/> et surtout les
   HOWTO en français <http://fr.tldp.org/> .

   Cette  FAQ  ne fournit pas de liste de logiciels, car des serveurs web
   en proposent (exemples: linux-center <http://www.linux-center.org/fr/>
   ou freshmeat <http://freshmeat.net/> ).

   L'abréviation  fcol  remplace  parfois  ici  le  nom  des forums de la
   hiérarchie     fr.comp.os.linux     tandis    que    fcolm    remplace
   fr.comp.os.linux.moderated.

   Ce  document  ne contient pas que des questions fréquemment posées sur
   fcol.   J'ai   aussi   essayé   de  traiter  de  thèmes  qui  ne  sont
   malheureusement rares qu'en apparence.

   Les   titres   des   sections  contiennent  des  termes  discriminants
   permettant au lecteur d'accéder directement au paragraphe pertinent.

1.1.2. Mise à disposition

   La version HTML complète
   <http://www.linux-france.org/article/fcol-faq/>  la plus récente de ce
   texte, ainsi que le source XML (dtd docbook)
   <ftp://ftp.linux-france.org/pub/article/fcol-faq/faq-xml.tar.gz>
   correspondants,    se    trouvent   sur   leur   site   de   référence
   <http://www.linux-france.org> .

   Copyright   (c)   1997-2002  Les  utilisateurs  de  fr.comp.os.linux.*
   Permission  est  accordée  de  copier,  distribuer  et/ou  modifier ce
   document  selon  les  termes  de la Licence de Documentation Libre GNU
   (GNU  Free  Documentation  License),  version  1.1  ou  toute  version
   ultérieure  publiée  par  la  Free  Software Foundation; sans Sections
   Invariables;  sans Textes de Première de Couverture, et sans Textes de
   Quatrième  de Couverture. Une copie de la présente licence est incluss
   dans la section intitulée «Licence de Documentation Libre GNU».

1.2. Remerciements et appel à contributions

   Merci à N. Makarevitch, F. Petillon, O. Tharan, JC Delépine, X. Cazin,
   A.  Levavasseur, É. Jacoboni, J. Bernier, S. Écolivet, A. Gilardoni et
   à tous les auteurs de réponses, ainsi qu'aux modérateurs de fcolm.

   Tout  commentaire  et compte-rendu d'expérience pertinent intéresse le
   mainteneur  <mailto:arnaud@linux-france.org>  . Une liste de diffusion
   <mailto:faq-fcol@linux-france.org>   existe   pour   la   gestion   de
   l'évolution de ce document.

1.3. Comment poser mes questions sur fcolc?

   Question
          Aucune  réponse  à  ma  question  ne  figure  dans ce document,
          comment faire pour la poser sur fcolc?

   Réponse (A. Gomes-do-Vale)
          Pour  accéder à Usenet, on utilise un logiciel dédié. Parmi les
          plus courants, on trouve sous Unix, slrn, emacs/gnus, tin, trn;
          sous Windows, Outlook Express (à éviter), Free Agent, XNews. Tu
          dois  configurer ce logiciel pour accéder au serveur de news de
          ton  fournisseur d'accès. Les détails diffèrent en fonction des
          logiciels, lis la documentation du tien pour en savoir plus. Tu
          trouveras   une  présentation  plus  détaillée  sur  le  web  à
          http://www.usenet-fr.net/ <http://www.usenet-fr.net/> .

          De  plus,  avant de poster sur fcolc, il est recommandé de lire
          [mini-FAQ]     Débuter     sous    Linux    et    sur    Usenet
          <http://www.usenet-fr.net/fur/linux/debutants.html> .

2. Installation

   Table of Contents

   2.1 La meilleure distribution
   2.2 Système x86 minimal
   2.3 Portable (laptop)
   2.4 Installation de Linux sans création de partition
   2.5 Désinstaller Linux

2.1. La meilleure distribution

   Question
          Quelle distribution installer ?

   Réponse
          A. Gomes-do-Vale:

          Celle  que  vous  savez  administrer.  Si  vous n'en connaissez
          aucune,  prenez-en  une  au  hasard et faites vous votre propre
          idée.  En  tout  cas, il n'existe pas de meilleure distribution
          dans  l'absolu.  Si vous tenez absolument à troller à ce sujet,
          faites-le  sur  fr.comp.os.linux.debats  et  en  aucun  cas sur
          fr.comp.os.linux.configuration,  mais  n'espérez pas en retirer
          une réponse ayant une quelconque utilité.

          L. Prouvèze:

          La  meilleure  distribution  linux  est celle que l'on choisit,
          plus une ou deux autres que l'on trouve pas trop mal, alors que
          toutes les autres sont pour les.... les autres.

          Certains  vont  commencer par la Mandrake, ils trouveront cette
          distrib   très  agréable  pour  débuter  en  douceur,  d'autres
          préfèreront   commencer  directement  par  une  debian  ou  une
          slackware  pour le plaisir de pouvoir mettre les doigts dans le
          cambouis  plutôt  que  d'avoir  affaire à des cliquodrômes à la
          windows.

          Tout ça pour dire que si vous voulez une bonne distribution, il
          vas  vous  falloir  la choisir vous même et une doc peut vous y
          aider:        http://www.linux-france.org/article/choix-distri/
          <http://www.linux-france.org/article/choix-distri/> .

2.2. Système x86 minimal

   Question
          Sur  quel type de PC minimal puis-je installer une distribution
          Linux ?

   Réponse
          Il est possible d'installer une distribution Linux sur tous les
          PC  équipés  de  4  Mo de RAM et d'un processeur i80386 ou plus
          récent.

          Attention: certaines distributions ne fonctionneront qu'avec un
          système  équipé  d'un  Pentium  ou  équivalent  (par  exemple :
          Mandrake).

          En  pratique,  l'installation  d'une  distribution récente (par
          exemple Debian Potato, Redhat ou Slackware 7.0) sur une machine
          équipée  de  8  Mo  ou  moins  posera  problème  : le programme
          d'installation sera rapidement à cours de mémoire. Lors du boot
          initial,  il  faut  taper le nom du noyau (généralement indiqué
          dans  le message affiché à ce moment) suivit du mot-clé single.
          Il  convient ensuite de créer une partition de swap à l'aide de
          fdisk, de l'initialiser avec mkswap /dev/le-nom-de-la-partition
          et  de  l'utiliser  grâce à swapon /dev/le-nom-de-la-partition.
          Dès  lors,  il  ne  reste  plus qu'à lancer le processus normal
          d'installation,  soit  en  changeant  d'init  level (init 2 par
          exemple), soit en lançant l'utilitaire d'installation...

          La plupart des distributions modernes disposent d'une procédure
          d'installation  graphique  gourmande en mémoire: 16 voire 32 Mo
          sont  souvent  nécessaires.  Ces  distributions  peuvent  aussi
          s'installer  en  mode  texte, ce qui consomme beaucoup moins de
          ressources.  Voir  la  documentation de la distribution choisie
          pour les détails.

2.3. Portable (laptop)

   Linux on Laptops <http://www.linux-laptop.org/> 

   Lire aussi le "Battery Powered Mini HOWTO".

2.4. Installation de Linux sans création de partition

   Question
          Puis-je installer Linux sans créer de partition?

   Réponse
          Oui, c'est possible grâce à UMSDOS. Toutefois, les performances
          du  système  ne  sont  pas  optimales.  De  plus, ce système de
          fichiers et relativement ancien et il n'est pas évident que les
          distributions modernes le supportent à l'installation.

          D'autre part, il existe un certain nombre de distributions plus
          ou  moins  complètes  utilisables  directement  depuis  un  CD.
          Certaines  d'entre elles sont capables d'utiliser une partition
          Windows  pour  stocker leurs données et leur configuration. Une
          recherche  sur Freshmeat <http://freshmeat.net/> permettra d'en
          trouver quelques unes.

2.5. Désinstaller Linux

   Question
          Je voudrais enlever Linux de ma machine, comment faire?

   Réponse
          Pour  commencer, désinstallez votre chargeur de démarrage. S'il
          s'agit  de LILO, utilisez la commande lilo -u en tant que root.
          Sinon, consultez sa documentation.

          Ensuite,  redémarrez  la  machine  avec  une disquette ou un CD
          Linux. Lancez fdisk et supprimez les partitions Linux.

          Voilà, c'est fait!

3. Configuration initiale

   Table of Contents

   3.1 Disques durs (IDE, Ultra-DMA, UDMA)
   3.2 Interface Ethernet (carte réseau)
   3.3 Souris à molette
   3.4 Souris Microsoft (mouse, Intellimouse, molette)
   3.5 Matériel conçu pour MS-Windows (Winmodem, Winprinter ...)
   3.6 Impression (imprimante)
   3.7 Graveurs de CD
   3.8 Scanner
   3.9 Multiprocesseurs (SMP)
   3.10 Horloge (heure, date, retard, avance)

3.1. Disques durs (IDE, Ultra-DMA, UDMA)

   Question
          Mon disque dur IDE est très lent sous Linux.

   Réponse
          Activer  le  mode DMA avec hdparm -d1 /dev/.... man hdparm pour
          connaître  les autres options. Attention, les options indiquées
          dangereuses  sont...  dangereuses  (gel  du  système,  perte de
          données etc).

          V. Bernat

          Il  est  préférable de lancer hdparm en single user pour tester
          (au  prompt  de  LILO  :  linux single). De plus, sur certaines
          machines,  le  DMA  est  à  l'origine  des  blocages de disque,
          d'erreurs  de  lecture  et d'autres dysfonctionnements. Il peut
          être  préférable  de  le  désactiver  si  on  pense  qu'il pose
          problème ou d'essayer un mode moins agressif.

3.2. Interface Ethernet (carte réseau)

     * V. Bernat, édité par A. Gomes-do-Vale
       Pour  résumer  l'Ethernet HOWTO, il suffit de déterminer le driver
       qui  va avec sa carte : ne pour la plupart des cartes ISA pas trop
       chères,  ne2k-pci  pour les cartes PCI pas chères, 8139too pour la
       plupart  des cartes 100 Mpbs pas chères. Ensuite, on doit rajouter
       dans  le /etc/modules.conf la ligne "alias eth0 ne" (par exemple).
       Si  c'est une carte ISA, il lui faut sans doute des paramètres, on
       ajoute  donc  la ligne "options ne io=0x300" (par exemple). En cas
       de problèmes, l'Ethernet HOWTO est alors incontournable.
     * Compaq : explorer le site Caldera
       <ftp://ftp.caldera.com/pub/stuff/tlan.tgz> 
     * 3com 3C509 PNP (réponse fournie par J. Bernier et É. Jacoboni)
       Sous MS-DOS et MS-Windows:
          + Vérifier   depuis   le   panneau   'Propriétés  système'  les
            paramètres  de votre carte réseau, IRQ et I/O (plage d'entrée
            sortie).
          + Utiliser  le  logiciel  du constructeur afin d'interdire à la
            carte de gérer le PnP
          + Forcer  l'IRQ  et la plage d'entrée/sortie (I/O) avec le même
            logiciel    ou    choisissez    la   méthode   'configuration
            automatique',  pour  que la carte soit configurée en fonction
            des autres cartes présentes sur votre machine.
          + Si vous avez le modèle 'COMBO' vous devez aussi désactiver la
            détection  automatique  du mode de connexion et n'activer que
            celle que vous utiliserez.
          + Sauvegardez la configuration.
       Pendant la procédure d'installation Linux indiquer au programme le
       nom  de  votre  carte  et la détection de l'adresse et de l'IRQ se
       fera automatiquement.
       Depuis  un  système  Linux  actif  utiliser  la  commande modprobe
       3c509.o.
     * Dlink DFE 530 TX (réponse fournie par Benoit Timbert):
       Apparemment, le support de cette carte varie suivant la version du
       chipset  de la carte. La version du chipset est écrite directement
       sur la carte (par exemple pour la mienne c'est marquée "REV B1" ce
       qui correspond à la version B1).
          + Version A1
            Elle fonctionne avec le driver via-rhine standard.
          + Version A3
            Pour   l'instant,   il  n'y  a  pas  de  driver  fonctionnant
            correctement.   Un   driver   Linux   serait   en   cours  de
            développement.   On   trouvera  sur  le  site  FTP  de  DLink
            <ftp://ftp.dlink.fr/Linux/>  le  code source d'un pilote pour
            cette version.
            L'archive   Zip   à   récupérer   s'appelle  (au  19/06/2001)
            DFE530TX-Linux3.16_A3_B1.zip.  À  l'intérieur  se  trouve  un
            fichier texte décrivant l'installation et surtout une archive
            tar  contenant les sources. Apparemment, il s'agit du fichier
            via-rhine.c  venant remplacer le fichier source existant dans
            le noyau.
          + Version B1
            Elle ne fonctionne pas avec le driver via-rhine standard d'un
            noyau  2.2. Elle semble fonctionner (mais le réseau est assez
            instable)  avec  le  driver  via-rhine  standard  d'un  noyau
            2.4-test.
            Un  driver  stable  pour  noyau 2.2 est disponible chez Dlink
            Europe
            <ftp://ftp.dlink.co.uk/pub/adapter/dfe530tx/linux/via-rhineb1
            > , mais :
               o ce driver ne compile pas sur un noyau 2.4-test8 (et sans
                 doute sur tous les 2.4),
               o il ne fonctionne apparemment pas avec le noyau 2.2.16 de
                 la  Red  Hat  7  (mais  avec  un 2.2.16 standard, pas de
                 problème).
          + Autres versions
            Voir avec le support de Dlink France
            <http://www.dlink-france.fr/> .
     * Les   autres   :   lire   la   section   de   l'   Ethernet  HOWTO
       <http://www.freenix.org/unix/linux/HOWTO/Ethernet-HOWTO.html>
       traitant du modèle concerné.

3.3. Souris à molette

   Question
          Comment utiliser la molette de ma souris ?

   Réponse
          V. Bernat

          Sous X11, il est possible d'avoir simplement la molette dans un
          nombre  grandissant d'applications en ajoutant ZAxisMapping 4 5
          (ou Option "ZAxisMapping" "4 5" dans XFree4) dans le XF86Config
          (man XF86Config pour plus de renseignements).

3.4. Souris Microsoft (mouse, Intellimouse, molette)

   Question
          Ma souris Microsoft à 2 boutons fonctionne mal

   Réponse
          F. Chastrette écrit (19980424) :

          Avez-vous  vérifié  tout  ce qui est évident : utilisez-vous le
          bon    device,    le    câble   est-il   branché,   la   souris
          fonctionne-t-elle sous un autre système, etc.

          Si  vous avez une souris série à 2 boutons et si la panne n'est
          pas  franche  (il  existe  des  façons  de faire reconnaître la
          souris  et  à  partir  de  ce  moment elle fonctionne très bien
          jusqu'au  redémarrage)  lisez  son  étiquette  car  la  version
          "Microsoft serial mouse 2.1A" présente ce problème.

          Solution :

         1. procurez-vous gpm version 1.13 ou une version plus récente
         2. installez,  compilez,  lisez  les explications dans le source
            (en particulier le fichier mice.c)
         3. lancez  gpm  ainsi  :  gpm -t pnp -R Cela peut vous obliger à
            modifier  l'un  des scripts d'init (/etc/rc.d/init.d/gpm pour
            Red Hat)
         4. dans XF86Config, déclarez la souris comme suit :
       section "Pointer"
       Protocol "MouseSystems"
       Device   "/dev/gpmdata"
       Endsection

          Pour comprendre, lisez 'man gpm' et en particulier l'option -R

          G. Berger-Sabbatel note :

          Tout  ceci  s'applique  à  la  souris  Intellimouse série, à un
          détail  près  :  le  type  "pnp"  donné  à  gpm  ne  permet pas
          l'utilisation  de la molette comme 3ème bouton. Il faut donc en
          ce cas :

          + mettre à jour gpm (version 2.13 mini),
          + lancer "gpm -t ms3 -R"
          + placer dans le XF86Config :
         section "Pointer"
         Protocol  "MouseSystems"
         Device "/dev/gpmdata"
         Endsection

          Un   document   traite   du   cas   des   souris   à   molettes
          <http://www.linux-france.org/article/materiel/souris-molette.tx
          t.gz> 

3.5. Matériel conçu pour MS-Windows (Winmodem, Winprinter ...)

   Réponse
          Les   matériels  conçus  pour  fonctionner  exclusivement  sous
          MS-Windows ne sont généralement pas exploitables sous Linux.

          J. Mouette :

          Certaines  imprimantes  Windows Printing System, en particulier
          les  Canon  BJC-610  et  620,  disposent  de  drivers au format
          uniprint,  qui  peuvent  être  utilisés  sous  Linux grâce à la
          version   non-free   de  Ghostscript  (livrés  dans  le  paquet
          gs-alladin).

          Qing Liu :

          Les  modems internes PCI ne sont généralement pas supportés par
          Linux. Cependant des pilotes pour certains modèles commencent à
          arriver  sur  le  marché.  Consulter  http://www.linmodems.org/
          <http://www.linmodems.org/>  et  le site web du constructeur du
          modem.

          V. Bernat :

          Même si certains winmodems/winprinters disposent de drivers, il
          n'est  pas garanti que cela marche avec votre config ou dans le
          futur.  Si  c'est  pour  un  achat,  mieux vaut acheter un vrai
          modem/imprimante  :  ça marchera toujours mieux, y compris sous
          Windows.

3.6. Impression (imprimante)

   Réponse
          Consulter le site Linux Printing
          <http://www.linuxprinting.org/> .

3.7. Graveurs de CD

   Réponse
          Les  logiciels  xcdroast  et cdrecord permettent de piloter des
          graveurs de CD.

          V. Bernat:

          Il  convient d'activer l'émulation SCSI sur le graveur s'il est
          IDE. On testera ensuite avec un logiciel comme cdrecord qui est
          utilisé par la plupart des logiciels graphiques.

   Documents
          Graveurs de CD sous Linux
          <http://www.linux-france.org/article/materiel/graveur-cd/graveu
          r-cd.html> 

3.8. Scanner

   Réponse
          Consulter le site de SANE <http://www.mostang.com/sane/> .

3.9. Multiprocesseurs (SMP)

   Question
          Pourquoi  Linux  n'utilise-t-il  pas tous les processeurs de ma
          machine ?

   Réponse
          Dans  le  cas où l'on utilise un noyau 2.0, il faut décommenter
          (enlever  le  symbole #) la ligne #SMP=1 du fichier Makefile de
          la   racine  des  sources  du  noyau,  puis  le  recompiler  et
          l'installer.

          Dans  le  cas  où  l'on utilise un noyau 2.2 ou plus récent, il
          s'agit  d'options  de  configuration  du  noyau: répondre yes à
          Symmetric  multi-processing  support et à RTC support. Stéphane
          Ecolivet  ajoute: dans le cas où l'on utilise une machine basée
          sur  des  processeurs  Intel,  il  ne  faut  pas  activer l'APM
          (advanced  power  management),  son  comportement  n'étant  pas
          défini pour les configurations multiprocesseurs.

   Documents
          Linux/SMP  Project <http://www.linux.org.uk/SMP/title.html> FAQ
          Linux-SMP <http://www.irisa.fr/prive/mentre/smp-faq/> 

3.10. Horloge (heure, date, retard, avance)

   Question
          Mon horloge système avance ou retarde, que faire ?

   Réponse
          D. Madore :

          Linux  garde  son  horloge  à jour en fonction du générateur de
          fréquence  de  ton  ordinateur (qui produit des IRQ0). Pour peu
          qu'il ne soit pas excellent, l'horloge se dérègle rapidement.

          Si  ton  horloge  CMOS  (qui est complètement indépendante) est
          meilleure,  tu  n'as  qu'a  demander à cron d'exécuter clock -a
          toutes les heures (ou clock -au si l'horloge CMOS est à l'heure
          GMT).  Tu  peux  obtenir  encore  une  meilleure  précision  en
          corrigeant   une  éventuelle  dérive  de  l'horloge  CMOS  dans
          /etc/adjtime. Cf. man 8 clock pour tous renseignements utiles.

          Note  : sous certaines distributions un hwclock, aux options un
          peu différentes, remplace clock.

          Note  :  le  problème  de  décalage  d'horloge  peut être lié à
          l'utilisation  d'un  noyau 2.0 avec une machine ayant plusieurs
          processeurs   Intel.   L'utilisation  d'un  noyau  2.2  devrait
          résoudre le problème.

          L'utilisation  d'un logiciel type rdate ou xntp, conjuguée à un
          serveur de temps, peut être utile dans le cas d'un réseau local
          ou départemental.

4. Administration

   Table of Contents

   4.1 Choix du système démarré (boot, LILO)
   4.2 Paramètres communiqués au noyau (LILO, loadlin)
   4.3 Création d'une disquette d'amorçage de secours (boot, rescue)
   4.4 Secteur d'amorçage (boot sector, démarrage, réinstallation secteur
          LILO)

   4.5 Installation de paquetages d'une autre distribution (rpm, deb,
          pkg) 

   4.6 Mise à jour de RPM
   4.7 Pourquoi mettre à jour ? (upgrade, update, mise à jour)
   4.8 Versions du noyau
   4.9 Message au démarrage: maximum mount count, check forced
   4.10 Espace disque insuffisant (inodes)
   4.11 Montage de systèmes de fichiers (disque, partition, accès, fstab,
          mount) 

   4.12 Formats de disques (FAT, MS-DOS, MacOS, HFS, FAT32, Joliet, UDF,
          NTFS) 

   4.13 Montage d'une partition NTFS (Windows NT, 2000, XP)
   4.14 /proc (kcore)
   4.15 Changement de partition (copie, déplacement, disque dur)
   4.16 Partitionnement (FIPS, FAT)
   4.17 Numéros des fichiers spéciaux
   4.18 Fichiers spéciaux (/dev, périphérique)
   4.19 Unable to get major
   4.20 Identification du processus utilisant une ressource
   4.21 Version d'exécutable, bibliothèques partagées
   4.22 Lenteur du système
   4.23 Utilisation de la mémoire
   4.24 Limitations du noyau (RAM, processus, i-noeuds, fichiers ouverts)
   4.25 Où se trouvent les modules ?
   4.26 Locales : Perl, X Window ... (LANG)
   4.27 Locales et Red Hat 8.0 (UTF-8)

4.1. Choix du système démarré (boot, LILO)

   Question
          (LILO)  Comment  changer  le  système  d'exploitation lancé par
          défaut au démarrage ?

   Réponse
          Placer   dans   le   fichier   /etc/lilo.conf  une  déclaration
          default=nomImage  (nomImage  remplace  ici  le nom de l'une des
          configurations image= de ce fichier). Invoquer lilo.

          Autre  solution  : utiliser l'option -D de lilo pour déterminer
          le système lancé par défaut. Exemple: lilo -D linux pour lancer
          par défaut le système nommé linux.

          Pour  choisir  quel  système  démarrer  uniquement  au prochain
          démarrage, utiliser l'option -R de lilo.

4.2. Paramètres communiqués au noyau (LILO, loadlin)

   Question
          Comment fixer les paramètres que LILO ou loadlin devront passer
          au noyau?

   Réponse
          LILO dynamique (« à la main »)

          Pour  passer  un paramètre au noyau via LILO il suffit, lors du
          démarrage, de l'obliger à afficher sa chaîne d'appel LILO boot:

          Pour  cela, verrouiller le mode « Numérique » (touche Verr Num)
          ou  le  haut  de  casse (« majuscules »), ou bien maintenir une
          touche  morte (par exemple Control ou Shift) enfoncée durant le
          premier accès au disque.

          Sitôt LILO boot: affiché, appuyer sur la touche TABulation. Les
          noms   logiques  des  systèmes  déclarés  dans  le  fichier  de
          configuration  de  LILO  apparaissent. Choisir celui d'un noyau
          Linux  stable,  le  composer  puis  insérer  un  espace  et  le
          paramètre souhaité.

          Exemple (cas d'un noyau appelé lindis auquel on souhaite passer
          le paramètre single) :

         1. sitôt  après  les  diagnostics  du  BIOS, maintenir la touche
            Control  enfoncée alors que le démarrage sur disque commence.
            LILO prend la main et affiche:
       LILO boot:
         2. on  peut  alors  appuyer  sur TAB afin d'obtenir la liste des
            systèmes d'exploitation accessibles :
       LILO boot: ((appuyer sur la touche "TABulation"))
       lindis oldlin beta msdos ((noms des systèmes "bootables"))
         3. fournir  à  LILO  le  nom  de  l'un des systèmes, suivi, s'il
            s'agit d'une version de Linux, du nom du paramètre et, le cas
            échéant, de la valeur associée.
            Exemple :
      LILO boot: lindis single

          LILO statique (fichier de config)

          Pour  figer  un  paramètre,  placer dans la section adéquate du
          fichier   /etc/lilo.conf   une  déclaration  append="X",  où  X
          remplace    le   paramètre   à   transmettre   au   noyau.   Le
          BootPrompt-HOWTO
          <http://www.freenix.org/unix/linux/HOWTO/BootPrompt-HOWTO.html>
          fournit toutes les précisions nécessaires.

          loadlin

          loadlin  est  un  petit  programme  grâce auquel on peut lancer
          Linux àpartir d'une session MS-DOS.

          S. Stephant:

          La syntaxe générale de loadlin est:

     loadlin.exe ton_noyau root=ta_partition_racine [les paramètres du noyau]

          Il  suffit donc de mettre une ligne dans le config.sys. Exemple
          (cas d'une partition Linux sur /dev/hda1, noyau version 2.30) :

     shell=c:\loadlin\loadlin.exe c:\loadlin\vmlinuz.230 root=/dev/hda1 ro

          Attention:  la  ligne  shell=... de MS-DOS ne peut contenir que
          127  caractères.  La  solution  est de passer par un fichier de
          paramètres. config.sys devient alors :

     shell=c:\loadlin\loadlin.exe @c:\loadlin\params.dat

          et le fichier params.dat contient, par exemple :

    c:\loadlin\vmlinuz.230 root=/dev/hda1 ro

          Lire le fichier manual.txt livré avec loadlin.

   Commentaires
          LILO

          + Ajouter   le  mot-clé  prompt  au  fichier  de  configuration
            /etc/lilo.conf  pour  que  LILO  affiche  systématiquement sa
            chaîne d'appel ;
          + utiliser  aussi,  en  ce  cas,  le  paramètre timeout afin de
            limiter  le  nombre  de  secondes  d'attente  de  LILO  après
            affichage  de sa chaîne d'appel. Exemple: timeout=50 provoque
            un délai de 5 secondes.

4.3. Création d'une disquette d'amorçage de secours (boot, rescue)

   Réponse
          J. C. Delepine :

          Explorer  la  zone  system/recovery/ des sites FTP diffusant du
          Linux <ftp://ftp.lip6.fr/pub/linux/sunsite/system/recovery/> .

4.4. Secteur d'amorçage (boot sector, démarrage, réinstallation secteur
LILO)

   Question
          Comment  restaurer ou supprimer le secteur de démarrage de LILO
          ?

   Réponse
          A. Gomes-do-Vale :

          Quand  dans  la  suite  il  est  question  d'une  disquette  de
          démarrage,  on peut en général utiliser le CD d'installation de
          la distribution.

          S. Stephant :

          Pour restaurer le secteur de démarrage installé par LILO :

         1. démarrer le système grâce à un jeu de disquettes boot/root ;
         2. monter  sous /mnt la partition principale Linux du disque dur
            ;
         3. invoquer   lilo   -r   /mnt.  Il  sera  peut-être  nécessaire
            d'utiliser /sbin/lilo -r /mnt, voire /mnt/sbin/lilo -r /mnt.

          M. Boyer :

          Sous Red Hat : amorcer grâce à la disquette rescue. Juste avant
          le  démarrage  une  chaîne  d'appel boot: apparaît, saisir à ce
          moment  rescue  linux  root=Z  (remplacer  Z  par  le nom de la
          partition racine). Il faut ensuite invoquer lilo.

          Pour remplacer le secteur de démarrage installé par LILO :

          + sous Linux :
               o lilo -u
               o dd   if=NOM_FICHIER   of=/dev/hda   bs=446  count=1,  où
                 NOM_FICHIER  remplace  le  nom  du  fichier  abritant la
                 sauvegarde  du  secteur  de  démarrage  originel (dûment
                 préservé    sur    une   disquette !),   souvent   nommé
                 /boot/boot.NUMERO_MAJEUR   NUMERO_MAJEUR  correspond  au
                 majeur périphérique, par exemple :
                    # 0300 pour /dev/hda
                    # 0306 pour /dev/hda6
                    # 0800 pour /dev/sda

          + sans employer Linux:
              1. préparer   une   disquette   MS-DOS   système  contenant
                 FDISK.EXE;
              2. démarrer le système grâce à elle;
              3. invoquer FDISK /MBR.

          En  cas  de  problème  (impossibilité  d'écrire  le  secteur de
          démarrage)  examiner  le  SETUP  du  BIOS  afin d'autoriser son
          écriture.

          Le  mode  de  partitionnement ou de démarrage de Linux ne varie
          pas  selon  le  type  (FAT16,  FAT32, NTFS ...) des éventuelles
          partitions (MS-Windows ou non) du disque.

          Si LILO ne suffit pas employer GRUB <http://www.uruk.org/grub/>
          ou MBoot

4.5. Installation de paquetages d'une autre distribution (rpm, deb, pkg)

   Question
          Comment  profiter, sur une distribution X, des paquets destinés
          à une autre distribution ?

   Réponse
          Compiler  et  installer rpm. Se procurer les utilitaires alien,
          unrpm, rpm4everyone, rpm2targz (rpm2tgz)

          E. David:

          Un  .deb n'est autre qu'une archive ar contenant (entre autres)
          le  .tgz.  Un  petit  coup  de  ar  sur  un  .deb  permet  donc
          d'installer un package debian « à la main » sur une slackware.

          A. Gomes-do-Vale:

          Pas  mal  de problèmes peuvent se poser; outre les problèmes de
          dépendances  évidents (les outils comme alien n'en tiennent pas
          compte),  les différence dans la structure de /etc peuvent être
          gênantes.  De plus, quand on convertit un paquet dans un format
          différent,  on perd généralement les scripts de configuration ;
          il faut alors terminer l'installation à la main.

4.6. Mise à jour de RPM

   Question
          Quand  j'essaie  d'installer  un  paquet  RPM,  j'ai un message
          d'erreur me réclamant RPM version 4.

   Réponse
          A. Gomes-do-Vale :

          Pour  passer  de RPM 3 à RPM 4 (ou pour toute autre mise à jour
          du même genre), il existe plusieurs solutions :

          + Recompiler  et  installer  RPM  à  partir  des  sources  sans
            utiliser le système RPM installé (peu recommandé) ;
          + Installer  un  paquet  de  transition  (les versions 3.0.5 et
            suivantes de RPM reconnaissent le format de la version 4) ;
          + Installer    les    paquets   disponibles   sur   ftp.rpm.org
            <ftp://ftp.rpm.org/>  ;  on  y  trouve  entre autres un RPM 4
            installable avec RPM 3.

          Dans  tous  les cas, ne pas oublier de faire un rpm --rebuilddb
          après la mise à jour.

4.7. Pourquoi mettre à jour ? (upgrade, update, mise à jour)

   Question
          Dans  quels cas de figure doit on passer à une nouvelle version
          d'un logiciel donné ?

   Réponse
          J.-C. Delépine (édité):

          + Tou l3 taN !!! L1nuX RuL3z, wInD0w2 5ucK5 !!!!! (traduction :
            parce que l'on est un ahuri ou un frimeur)
          + Quand  la  nouvelle  version  supporte  un  matériel  ou a de
            nouvelles fonctionnalités qui vous intéresse.
          + Quand  il s'agit d'un des logiciels sensibles vous reliant au
            reste du monde (noyau, popd, imapd, named, sendmail, ...). On
            corrige en effet souvent des trous de sécurité impliquant ces
            logiciels.
          + quand il s'agit de soft indispensable pour la sécurité de vos
            données  comme les e2fstools, il est recomandé d'utiliser les
            versions  les  plus  récentes  qui  prennent  mieux en charge
            davantage de cas de figure.

          De  façon  générale,  la  lecture  des  'release notes' ou d'un
          éventuel  fichier  Changelog vous renseignera sur l'utilité que
          peut avoir pour vous telle ou telle version d'un logiciel.

          D'autre  part,  les  nouvelles versions des logiciels sensibles
          sont       généralement       annoncées      sur      freshmeat
          <http://freshmeat.net/>       ou       dans       le      forum
          comp.os.linux.announce,    avec   un   résumé   des   nouvelles
          fonctionnalités,  la  liste  des  bugs  corrigés,  les nouveaux
          matériels gérés...

          A. Gomes-do-Vale:

          Ne  pas oublier que les distributions modernes incluent souvent
          un outil de mise à jour automatique (apt, up2date, yup...). Les
          mises  à  jour  installées  par  ces  outils  sont généralement
          suffisantes pour prévenir les problèmes les plus importants.

4.8. Versions du noyau

   Question
          Quelle version de noyau dois-je utiliser ?

   Réponse
          S. Écolivet, édité par A. Gomes-do-Vale :

          La  version  du noyau apparait sous la forme de trois nombres :
          X.Y.Z.

          + X correspond à la version majeure du noyau. Depuis juin 1996,
            les  versions  des  noyaux  linux  courants  sont de la forme
            2.Y.Z.
            Y  indique  la  branche  de  développement du noyau. Si Y est
            pair,  il  s'agit d'un noyau de la branche stable. La branche
            stable  actuelle  correspond  à la version 2.4 du noyau. Si Y
            est  impair, il s'agit d'un noyau potentiellement instable et
            pouvant   endommager   le  système.  Il  est  très  fortement
            déconseillé  d'utiliser un noyau instable. Pour les personnes
            utilisant  malgré tout un noyau instable, il est conseillé de
            suivre  attentivement la liste de diffusion linux-kernel dont
            l'adresse  est  indiquée  dans  le fichier REPORTING-BUGS des
            sources du noyau.
            Z   est   le   numéro   de   version   mineur,  correspondant
            principalement aux corrections de bugs.

4.9. Message au démarrage: maximum mount count, check forced

   Question
          Pendant  le  boot,  de temps en temps, un message maximum mount
          count, check forced apparaît. Qu'est-ce?

   Réponse
          D. Segonds :

          Le  système de fichiers comporte un compteur qui est incrémenté
          à  chaque  fois qu'un montage est effectué. Lorsque le compteur
          atteint  la  valeur  maximale,  la  vérification  est  lancée à
          l'appel  de  fsck.  C'est  un  comportement normal. Vous pouvez
          modifier  la  valeur maximale du compteur en utilisant l'option
          -c de l'utilitaire tune2fs.

4.10. Espace disque insuffisant (inodes)

   Question
          Le   système  refuse  de  créer  des  fichiers  "espace  disque
          insuffisant".  Pourtant  df indique qu'il reste de la place sur
          la partition.

   Réponse
          Vérifier  avec  df  -i qu'il reste des inodes disponibles. S'il
          n'y  en  plus,  il  faut  faire  du nettoyage en supprimant des
          fichiers inutiles.

          Si  la  partition  abrite  beaucoup de petits fichiers, on peut
          choisir  une  solution  plus radicale qui consiste à recréer le
          système  de  fichiers  en  allouant plus d'inode. Attention, le
          reformatage   détruit   tous   les  fichiers  présents  sur  la
          partition.  La  commande  à utiliser est mke2fs, avec l'une des
          options  -T type, -i XXXX, ou -N YYYY. Pour en savoir plus, man
          mke2fs.

          A. Gomes-do-Vale :

          En  pratique,  l'option  -T de mke2fs ne donne pas de très bons
          résultats  quand  on  spécifie  le  type  news,  on se retrouve
          facilement  à  court  d'i-noeuds  si le système de fichiers est
          effectivement   utilisé   pour   stocker   un   spool  de  news
          traditionnel  (avec  un  fichier  par article). Dans ce cas, il
          vaut mieux passer les options -i 1024 -b 1024.

4.11. Montage de systèmes de fichiers (disque, partition, accès, fstab,
mount)

   Réponse
          Le  simple  ajout  d'une  ligne à /etc/fstab permet à n'importe
          quel  utilisateur  de  monter/démonter un support amovible sans
          devoir employer tous les paramètres.

          Voici,  par  exemple, un extrait de /etc/fstab (cas d'un CD-ROM
          ATAPI maître sur la seconde chaîne EIDE)

     /dev/hdc    /mnt/cd     iso9660   noauto,user,exec,ro,umask=033,unhide 0 0

          Chaque  ligne  du fstab est composée de champs qui décrivent un
          système  de  fichiers  montable.  Des  espaces  ou  tabulations
          séparent ces champs.

          + le  premier  champ  (/dev/hdc)  contient  le  nom  du fichier
            spécial associé au périphérique ;
          + le deuxième (/mnt/cd) le nom du répertoire où le montage sera
            effectué (il DOIT exister !) ;
          + le troisième le type de système de fichiers, utiliser iso9660
            pour un CD-ROM, vfat pour une partition MS-DOS ;
          + le quatrième (noauto,user [...]=033) les options de montage ;

              noauto :
                      Pas de montage automatique lors du boot.

              user :
                      Montable/démontable  par  un  utilisateur (c'est ce
                      qui nous intéresse).

              exec :
                      Les   binaires   placés   sur   ce  support  seront
                      exécutables.

              ro :
                      Lecture seule ( Read-Only).

              umask :
                      «  permissions  » du répertoire de montage. 033 (ou
                      000, si vfat) permet à tous de lire.

          + le  cinquième  (premier  0)  la fréquence des sauvegardes par
            dump : laisser 0 dans le cas d'un volume amovible ;
          + le  sixième  (second 0) le rang de passage à fsck : laisser 0
            dans le cas d'un volume amovible ;

          Utiliser  /dev/sr0 en lieu et place de /dev/hdc pour le premier
          CD SCSI.

          N'importe  quel  utilisateur  peut alors invoquer mount /mnt/cd
          puis  umount  /mnt/cd  et  obtenir satisfaction. ATTENTION : le
          binaire de mount doit être setuid root :

     chown root `which mount`
     chmod +s `which mount`

          Autres exemples :

     /dev/hda1   /mnt/dos-c   vfat    umask=003,codepage=850,noauto,user,exec 0
 0
     /dev/sda4   /mnt/jaz     ext2    noauto,user,exec 0 0
     /dev/fd0    /mnt/floppy  auto    sync,user,noauto,unhide 0 0

          Documentation:  commencer  par  les pages de manuel de mount et
          fstab.

          S. Stephant :

          Utiliser  les  options  gid,  uid  et/ou umask pour limiter les
          possibilités  des  divers  utilisateurs  sur  les  systèmes  de
          fichiers ainsi montés.

          Afin   de   limiter   l'accès  de  certaines  partitions  à  un
          utilisateur ou à un groupe précis, on peut utiliser l'option de
          montage  umask.  Par  exemple,  pour  que  seuls les membres du
          groupe  «  dos  »  (gid=202) puissent accéder à votre partition
          vfat, on peut utiliser la ligne suivante dans le fstab :

     /dev/hda1   /diskc   vfat   noauto,user,noexec,gid=202,umask=0007 0

          De  même,  pour  autoriser  seulement  l'utilisateur « durand »
          (uid=100)  à  écrire sur cette partition, autoriser les membres
          du  groupe « dos » (gid=202) à y lire, et interdire l'accès aux
          autres, on peut utiliser une entrée comme :

     /dev/hda1 /diskc vfat noauto,user,noexec,uid=100,gid=202,umask=0027 0 0

          A. Gomes-do-Vale :

          Les  systèmes  de  fichier  de  type FAT n'ont pas de notion de
          droits.  L'utilisation  des  options  umask,  uid  et  gid  est
          nécessaire pour que des utilisateurs puissent y accéder.

          Ne modifier que /etc/fstab, jamais/etc/mtab.

4.12. Formats de disques (FAT, MS-DOS, MacOS, HFS, FAT32, Joliet, UDF, NTFS)

   Question
          Comment exploiter les disques non écrits sous Linux ?

   Réponse
          Voir aussi Section 4.11.

          + Mac  :  HFS  <http://www-sccm.Stanford.EDU/~hargrove/HFS/> ou
            pilote HFS (intégré dans le noyau 2.2)
          + MS-DOS : mtools et pilote vfat intégré au noyau
          + FAT32  :  Linux peut accéder aux partitions FAT32 (y compiler
            le  code  du  système  de fichiers vfat, puis l'utiliser), ou
            bien employer une version récente des mtools.
          + CDUD FRW (UDF) <http://trylinux.com/projects/udf/index.html> 
          + V. Bernat :
            NTFS est très expérimental ; son développement a repris et il
            devrait  donc  s'améliorer.  En  attendant, il est capable de
            lire les données d'une partition NTFS mais est très dangereux
            pour y écrire : ne vous y aventurez pas.

4.13. Montage d'une partition NTFS (Windows NT, 2000, XP)

   Question
          J'aimerais accéder à mes partitions NTFS.

   Réponse (A. Gomes-do-Vale)
          Un  support  expérimental  est  inclus  dans  le  noyau  Linux.
          Apparemment,  il  fonctionne  assez  bien  en lecture, mais son
          utilisation  en  écriture  est  peu  sûre  (pertes de données à
          prévoir).  Le  module correspondant s'appelle ntfs.o. Certaines
          distributions  le  fournissent  en standard, pour d'autres (Red
          Hat  7.3  par  exemple) il faudra recompiler le noyau. Ensuite,
          charger  le  module  par  un  modprobe  ntfs.  Pour  monter  la
          partition  automatiquement,  insérer une ligne de ce genre dans
          /etc/fstab:

      /dev/hda1    /mnt/win     ntfs   defaults,ro      0 0


          en remplaçant /dev/hda1 et /mnt/win par les bonnes valeurs.

          Pour  écrire des données depuis Linux sur une partition lisible
          par  Windows,  préférer  le système de fichiers FAT. L'écriture
          sur du NTFS n'est réellement pas fiable.

4.14. /proc (kcore)

   Question
          Qu'abrite le répertoire /proc?

   Réponse
          Un  ensemble de fichiers « virtuels » permettant de communiquer
          avec le noyau. Aucun d'eux n'occupe d'espace sur le disque.

          Notamment,  le  fichier  kcore,  dont  la taille peut effrayer,
          n'est  qu'une  image  de  la mémoire disponible sur la machine.
          N'essayez  pas  de  le  détruire  pour  « libérer » de l'espace
          disque...

4.15. Changement de partition (copie, déplacement, disque dur)

   Question
          J'ai  tout  d'abord  installé Linux (Red Hat) sur le disque dur
          hda.  Or,  j'ai depuis acheté un autre disque dur plus gros que
          j'ai  mis  en  maître  sur  ma  première  nappe,  reléguant  le
          précédent   sur   ma   deuxième   nappe   IDE...  Mon  ancienne
          installation de Linux se retrouve donc maintenant en hdc... Que
          faut-il  modifier  pour  arriver à la faire tourner comme avant
          mais en hdc...?

   Réponse
          Solution fournie par J.C. Richard :

          + boote  sur  une  disquette  rescue. Puisque tu as la Red Hat,
            utilise  la disquette de boot fournie, mais tape rescue quand
            LILO te demande ce que tu veux;
          + on  va  supposer  que ton root linux est passé de hda1 à hdc1
            pour t'expliquer la méthode.
     mkdir /mnt/tmp
     mount /dev/hdc1 /mnt/tmp
     cd /mnt/tmp/etc
     vi fstab
            (remplace   alors   tes  occurences  de  /dev/hda1,2,3,4  par
            /dev/hdc1,2,3,4)
          + ensuite :
            vi lilo.conf
          + tu devrais modifier de la manière suivante:
     boot=/dev/hda      (pour avoir LILO en MBR)
     map=/boot/map
     install=/boot/boot.b
     prompt
     image=/boot/vmlinuz
             label=linux
             root=/dev/hdc1
             read-only
            et tout le reste de ton lilo.conf est à modifier dans le même
            sens, si tu as des partitions Dos, NT et autres à installer;
          + Ne  lance  pas  immédiatement  lilo,  cela  ne fonctionne pas
            toujours;
          + reboote  avec  la  disquette  (ou sous DOS). Si tu passes via
            DOS,   utilises   loadlin   en   lui   indiquant  le  montage
            root=/dev/hdc1;
          + lors  du  démarrage  effectué grâce à la disquette, au prompt
            LILO tape : mount root=/dev/hdc1
          + ensuite, tu te loges root et fais un lilo. Tout est réparé.

          La  solution indiquée ci-dessus n'est pas spécifique à Red Hat.
          Afin d'éviter de rebooter sous un autre système (ou s'il n'y en
          a  pas), il suffit, après avoir correctement modifié lilo.conf,
          d'exécuter la commande suivante: lilo -C /mnt/tmp/etc/lilo.conf
          -r /mnt/tmp.

4.16. Partitionnement (FIPS, FAT)

   Question
          Comment repartitionner sans détruire de partition ?

   Réponse
          Sous    Linux    (ext2)    :    lire    la   doc   d'ext2resize
          <http://ext2resize.sf.net/>      et      de      GNU     parted
          <http://www.gnu.org/software/parted/parted.html> .

          Le logiciel MS-DOS FIPS
          <http://www.linux-france.org/article/install/fips/>      permet
          cela,  mais  uniquement  avec les FAT 16 bits. Une version plus
          récente  <ftp://bmrc.berkeley.edu/pub/linux/fat32/>  traite les
          FAT32.

4.17. Numéros des fichiers spéciaux

   Question
          Les devices sont numérotés selon leur ordre d'apparition et non
          en fonction de leurs addresses comme sur les Unix classiques.

          Si  la  config  hardware  change  par  rajout  de  carte  ou de
          périphèriques, il faut modifier /etc/fstab pour pouvoir amorcer
          Linux...    Penser    aussi    aux   périphériques   SCSI   qui
          s'autoconfigurent en termes d'ID ou qui sont "hot pluggables".

   Réponse
          É. Dumas, édité par A. Gomes-do-Vale :

          La solution s'appelle devfs
          <http://www.atnf.csiro.au/~rgooch/linux/kernel-patches.html>  .
          C'est intégré au noyau 2.4.

4.18. Fichiers spéciaux (/dev, périphérique)

   Question
          Comment ajouter une entrée dans /dev ?

   Réponse
          À  chaque  périphérique  peut  correspondre  un  (ou plusieurs)
          fichier  spécial grâce auquel les programmes dialoguent avec le
          pilote de périphérique correspondant.

          Règles:

          + créer les fichiers spéciaux grâce à MAKEDEV ou mknod. Lire le
            fichier  Documentation/devices.txt  livré avec les sources du
            noyau afin de déterminer les paramètres adéquats;
          + le  nom  du fichier spécial n'a aucune importance sur le plan
            logiciel, seuls comptent son type, sa majeure et sa mineure;
          + le  fait que le fichier nécessaire existe dans /dev n'est pas
            suffisant,  il  faut  aussi  que  le  pilote  de périphérique
            nécessaire  soit  disponible  (compilé  dans le noyau ou sous
            forme de module).

          La  liste des numéros majeur et mineur des fichiers spéciaux et
          leur    signification    se    trouvent    dans    le   fichier
          /usr/src/linux/Documentation/devices.txt    (il    faut   avoir
          installé les sources du noyau).

4.19. Unable to get major

   Question
          Que signifie le message unable to get major suivi d'un nombre ?

   Réponse
          Un pilote de périphérique compilé dans le noyau (donc « intégré
          ») se trouve aussi disponible sous forme de module.

          E.  Decaen:  utiliser  modprobe  -c  pour  étudier la liste des
          modules en ligne.

4.20. Identification du processus utilisant une ressource

   Question
          Comment  déterminer quel processus utilise une ressource donnée
          (fichier, donc par extension périphérique)?

   Réponse
          Employer l'utilitaire fuser, livré avec l'ensemble psmisc.

          Exemple commenté :

     $ fuser /dev/ttyS1     # qui donc utilise /dev/ttyS1 ?
     /dev/ttyS1:    245     # le processus numéro 245

     $ ps -auxw|grep 245   # quel est ce processus ?
     root       245  0.3  6.8  8336  4356  ?  S   10:34   1:29 X :0
     # c'est X Window !

     $ fuser /usr/bin/X11/X     # qui donc utilise "/usr/bin/X11/X" ?
     /usr/bin/X11/X:    245     # programme exécuté par le processus 245

          On peut aussi installer lsof.

4.21. Version d'exécutable, bibliothèques partagées

   Question
          Comment  déterminer le type d'un exécutable ou obtenir la liste
          des bibliothèques partagées qu'il emploie ?

   Réponse
          Commande ldd NOMFICHIER.

          V. Bernat :

          ldd  ne  donne pas le type de l'exécutable, il faut utiliser la
          commande file.

4.22. Lenteur du système

   Question
          Mon PC rame sous Linux.

   Réponse
          V. Bernat

          Certaines   distributions  pensent  que  vous  avez  besoin  de
          beaucoup  de  choses,  comme un serveur httpd. Il est facile de
          gagner  un peu de mémoire en désactivant les services dont vous
          n'avez  pas usage, soit à l'aide de chkconfig, soit à l'aide de
          l'outil  adéquat  dans  le panneau de contrôle. De plus, KDE et
          Gnome  sont  des  environnements  très  complets  disposant  de
          beaucoup plus de fonctionnalités que l'explorateur de Windows :
          comparer les deux en terme de vitesse n'est pas une bonne idée.
          Vous pouvez essayer d'autres "interfaces" comme window maker ou
          fvwm2.

4.23. Utilisation de la mémoire

   Question
          Alors que mon système ne fait rien et que je n'ai quasiment pas
          de  processus  qui  tournent,  la  commande  free  indique  que
          quasiment toute ma mémoire est utilisée!

   Réponse
          O. Tharan:

          C'est  normal.  Linux utilise la mémoire pour plusieurs choses.
          Tout  d'abord  pour  le noyau lui-même, évidemment, c'est de la
          mémoire  irrécupérable  pour  autre chose ; ensuite, la mémoire
          utilisée  par  les  applications  ;  et  puis tout le reste, en
          mémoire cache disque (dite "buffer cache").

          La mémoire cache, c'est ce que le système a utilisé à un moment
          et  n'utilise  plus.  Mais,  il  se  pourrait  que  les données
          (programme,  fichier)  soient demandées par l'utilisateur d'ici
          peu,  alors au lieu d'aller les rechercher sur le disque, on va
          chercher ces données dans la mémoire cache, ce qui est beaucoup
          plus rapide.

          Linux  utilise  donc  le  maximum de mémoire disponible pour en
          faire  du  cache, mais s'il s'avère qu'une application a besoin
          de  plus  de  mémoire,  il  libère  une partie de la cache pour
          l'application.  Donc,  rien  n'est  perdu  et tout le monde est
          satisfait.  Avec un peu de recul, on comprendra qu'il n'est pas
          inutile  d'investir  dans  de  la RAM: plus on en aura, plus le
          système disposera de cache, et plus il paraîtra rapide (il faut
          mettre un bémol à ceci, car les performances se dégradent si on
          augmente   la   RAM   sans  augmenter  par  ailleurs  le  cache
          processeur).

          Le  test  ultime  pour  vous  faire prendre conscience de ceci:
          démarrez,  lancez X puis Netscape; quittez et relancez Netscape
          et vous constaterez la différence de vitesse.

4.24. Limitations du noyau (RAM, processus, i-noeuds, fichiers ouverts)

   Question
          Linux  ne  prend pas en charge (commande free) plus de 64 Mo de
          RAM. Ou bien, le nombre de fichiers, d'i-noeuds ou de processus
          simultanément employés excède les limites du noyau.

   Réponse
          Plus  de  64  Mo  RAM  : utiliser un noyau 2.0.36 ou postérieur
          suffit, avec certaines machines. À défaut employer le paramètre
          de  démarrage  mem=xM  où x remplace le nombre de Mo de mémoire
          installés (lire à ce propos Section 4.2).

          SETUP  de  la  machine  : ne pas laisser de "memory hole" (à 15
          Mo).

          J. Bertrand:

          Certaines  cartes  mères  (dont  les  Micronics)  possèdent une
          option  dans  le  BIOS  qui  s'appelle  je crois 'Gestion de la
          memoire  OS/2 / non OS/2'. En activant la gestion de la memoire
          OS/2  (si  on a plus de 64 Mo), les transferts d'information ne
          se font plus en 16 bits, et Linux reconnaît toute la mémoire.

          R. Card :

          Dans   sa  version  2.0,  le  noyau  Linux  ne  gère  plus  les
          descripteurs  d'i-noeuds en mémoire et de fichiers ouverts sous
          forme  de  tables  statiques,  mais  utilise des listes dont la
          taille peut varier de manière dynamique.

          La  taille maximale de ces deux « tables » est définie par deux
          variables  du  noyau  dont la valeur peut être modifiée grâce à
          l'appel  système sysctl(2). Il est également possible d'accéder
          à  la  valeur  de  ces  variables  via  les  fichiers  virtuels
          /proc/sys/kernel/file-max     et     /proc/sys/kernel/inode-max
          (fichiers accessibles en lecture comme en écriture).

          Afin  de  modifier le nombre maximal de descripteurs d'i-noeuds
          en  mémoire  et de fichiers ouverts, il suffit donc de modifier
          le   contenu   de  ces  fichiers  virtuels.  Par  exemple,  sur
          ftp.lip6.fr, le fichier de commandes rc.local contient :

      echo 16384 > /proc/sys/kernel/inode-max
      echo  8192 > /proc/sys/kernel/file-max


          Le  nombre  maximal  de  processus  est défini par la constante
          NR_TASKS, déclarée dans le fichier d'en-tête <linux/task.h>. Sa
          valeur  par  défaut  est  512,  ce  qui  est assez raisonnable.
          Toutefois,  si  l'on  souhaite  modifier  cette  limite, il est
          nécessaire  de recompiler le noyau car les processus sont gérés
          sous forme d'une table de taille statique.

   Question
          Quelles quantités de mémoire sont conseillées ?

   Réponse
          Tout dépend de l'usage recherché :

          + 4  Mo:  c'est  le  grand minimum pour une machine utilisable.
            Utilisation   simple  en  mode  console,  login  distant  sur
            d'autres  machine.  Prévoir  entre 10 et 30 Mo de swap et une
            faible  réactivité...  L'installation  ne  se  fera pas toute
            seule  avec  les distributions génériques récente : il faudra
            commencer  par  initialiser le swap (lire à ce propos Section
            2.2).
          + de  6  à  8  Mo:  machine correctement utilisable en console,
            prévoir  des problèmes d'installation similaires à la version
            4 Mo et un swap de taille comparable.
          + de  12  à  16  Mo:  configuration  minimale  pour utiliser un
            serveur  X  ou  compiler (avec de la patience) des programmes
            élaborés  et  de taille toutefois réduite. L'utilisation d'un
            environnement  graphique est peu confortable et demande de la
            patience  au lancement. Prévoir un swap compris entre 8 et 40
            Mo selon l'utilisation voulue.
          + de  16  à  24  Mo:  machine  pleinement fonctionnelle sous X,
            toutefois  un  peu  légère  par  rapport  aux  «  standards »
            d'aujourd'hui. Prévoir entre 8 et 48 Mo de swap...
          + de   32   à  128  Mo:  machine  standard  d'aujourd'hui.  Des
            environnements graphiques gourmands en mémoire (comme WMaker,
            Enlightment   ou  KDE)  deviennent  possibles  ainsi  que  la
            compilation de gros projets.
          + de  128  Mo  à  1  Go:  pas  de  problèmes particulier sur du
            matériel récent. À noter que sur une machine ayant énormément
            (1  Go) de mémoire, il est possible d'avoir un délai d'une ou
            deux  secondes  entre l'appel d'une commande et son exécution
            effective. Il semble que ce phénomène soit lié à la recherche
            de  l'exécutable dans le cache. Un moyen de contrer cet effet
            est  de  diminuer  la  taille du cache grâce à /proc/sys. Par
            exemple, sous root :
            echo "2 10 35" > /proc/sys/vm/buffermem
            pour limiter la taille maximale du cache à 35 % de la mémoire
            physique.
          + plus de 1 Go: il paraît que cela fonctionne bien ;-)

4.25. Où se trouvent les modules ?

   Réponse
          JC Delépine, édité par A. Gomes-do-Vale :

          Le  noyau  fait  appel à kmod (ou kerneld, si antérieur à 2.2),
          qui  demande  à modprobe, lequel recherche dans les répertoires
          définis dans le fichier /etc/modules.conf (ou /etc/conf.modules
          avec des anciennes versions des modutils) ou, à défaut dans les
          répertoires /lib/modules/`uname - r`/*

          Configuration de modprobe: modprobe -c.

   Documents
          Module Howto
          <http://www.tldp.org/HOWTO/Module-HOWTO/index.html>           ,
          /usr/src/linux/Documentation/modules.txt

4.26. Locales : Perl, X Window ... (LANG)

   Question
          Message  d'avertissement  concernant 'locale' lors du lancement
          d'un script Perl ou d'un programme X11.

          Invoquer  locale  -a  afin  d'obtenir  la  liste  des  fichiers
          installés,  donc  des  valeurs  possibles  pour  les  variables
          d'environnement.

   Réponse
          P. Saratxaga :

          Avec  un  système  à  libc5  il  suffit de faire : localedef -f
          ISO-8859-1 -i en_DK en_DK puis localedef -f ISO-8859-1 -i fr_FR
          fr_FR

          Avec la glibc 2.0 un simple localedef -f ISO-8859-1 -i fr_FR fr
          suffit. Avec la glibc 2.1 il faut en plus indiquer l'option -u.

          Pour  X11  il  faut,  pour certaines locales non supportées par
          défaut,  une  petite  manipulation  supplementaire. Par exemple
          pour   le   français   en   iso-8859-15   éditer   le   fichier
          /usr/X11R6/lib/X11/locale.alias  pour  vous assurer d'avoir ces
          lignes-ci:

    fr                                                  fr_FR.ISO8859-1
    fr_FR                                               fr_FR.ISO8859-1
    fr_FR.iso88591                                      fr_FR.ISO8859-1
    fr_FR.iso885915                                     fr_FR.ISO8859-15

          et dans /usr/X11R6/lib/X11/locale.dir avoir:

    iso8859-1/XLC_LOCALE        fr_FR.ISO8859-1
    iso8859-15/XLC_LOCALE       fr_FR.ISO8859-15

          le  principe est le même pour d'autres langues ou encodages non
          présents par défaut.

   Documents
          Document     traitant    des    locales    livrées    en    RPM
          <http://www.ping.be/~pin19314/locales/> 

4.27. Locales et Red Hat 8.0 (UTF-8)

   Question
          L'encodage  UTF-8 utilisé par défaut sous Red Hat 8.0 n'est pas
          supporté par certaines applications.

   Réponse
          Youri:

          Pour  remplacer  le  jeu  de  caractères UTF-8, sélectionné par
          défaut  lors  de  l'installation de Redhat 8.0, par ISO-8859-15
          (ou  autre, ça doit être du même style, mais non testé), éditer
          le   fichier   /etc/sysconfig/i18n   et  remplacer  toutes  les
          occurences de UTF-8 par ISO8859-15. Exemple de contenu:

          Avant

LANG="fr_FR.UTF-8"
SUPPORTED="en_GB.UTF-8:en_GB:en:fr_FR.UTF-8:fr_FR:fr"
SYSFONT="latarcyrheb-sun16"


          Après

LANG="fr_FR.ISO8859-15"
SUPPORTED="en_GB.ISO8859-15:en_GB:en:fr_FR.ISO8859-15:fr_FR:fr"
SYSFONT="latarcyrheb-sun16"


          (Je  n'ai pas fait de tests plus poussés pour voir si ça marche
          dans d'autres cas de figure que le mien...)

          A. Gilardoni:

          Je  n'ai  pas de Redhat (ça te fait une belle jambe ;-)) mais à
          la lueur de la lecture des scripts d'init de la distribution et
          pour  faire  les  choses  dans  les  régles  de l'art, soit, si
          j'étais  root et que je veuille appliquer la modif à l'ensemble
          du    système,    j'éditerais    le    contenu    du    fichier
          /etc/sysconfig/i18n,   soit,   comme   utilisateur  lambda,  je
          recopierais   le   fichier   susnommé  en  $HOME/.i18n  et  j'y
          appliquerais   mes   modifs   en   m'aidant   de   la  rubrique
          «/etc/sysconfig/i18n»  du  fichier sysconfig.txt qui devrait se
          trouver  dans le répertoire /usr/share/doc/initscripts-6.95. Si
          j'en juge par le contenu du paquet
          glibc-common-2.2.93-5.i386.rpm     et     hors    alias,    les
          spécifications locales suivantes sont compilées par défaut pour
          le   français   de  France  :  fr_FR,  fr_FR@euro,  fr_FR.utf8,
          fr_FR.utf8@euro. Ceci dit, utiliser l'utf8 ne me paraît pas une
          aussi   mauvaise   idée  que  ça  à  condition,  entre  autres,
          d'utiliser également des polices de caractères kivontbien (c).


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