[FAQ] fr.comp.os.linux.* (1/2)
Les utilisateurs de fr.comp.os.linux.* <faq-fcol@linux-france.org>
Archive-Name: fr/comp/os/faq-linux-1
La dernière version de ce document est disponible sur le web :
http://www.linux-france.org/article/fcol-faq/
FAQ fr.comp.os.linux.*
Nat
Intégrateur
Arnaud
Mainteneur
<faq-fcol@linux-france.org>
Copyright © 1997-2002 Les utilisateurs des forums fr.comp.os.linux.*
_________________________________________________________________
Table of Contents
1 Introduction
1.1 À propos de ce document
1.2 Remerciements et appel à contributions
1.3 Comment poser mes questions sur fcolc?
2 Installation
2.1 La meilleure distribution
2.2 Système x86 minimal
2.3 Portable (laptop)
2.4 Installation de Linux sans création de partition
2.5 Désinstaller Linux
3 Configuration initiale
3.1 Disques durs (IDE, Ultra-DMA, UDMA)
3.2 Interface Ethernet (carte réseau)
3.3 Souris à molette
3.4 Souris Microsoft (mouse, Intellimouse, molette)
3.5 Matériel conçu pour MS-Windows (Winmodem, Winprinter ...)
3.6 Impression (imprimante)
3.7 Graveurs de CD
3.8 Scanner
3.9 Multiprocesseurs (SMP)
3.10 Horloge (heure, date, retard, avance)
4 Administration
4.1 Choix du système démarré (boot, LILO)
4.2 Paramètres communiqués au noyau (LILO, loadlin)
4.3 Création d'une disquette d'amorçage de secours (boot, rescue)
4.4 Secteur d'amorçage (boot sector, démarrage, réinstallation
secteur LILO)
4.5 Installation de paquetages d'une autre distribution (rpm,
deb, pkg)
4.6 Mise à jour de RPM
4.7 Pourquoi mettre à jour ? (upgrade, update, mise à jour)
4.8 Versions du noyau
4.9 Message au démarrage: maximum mount count, check forced
4.10 Espace disque insuffisant (inodes)
4.11 Montage de systèmes de fichiers (disque, partition, accès,
fstab, mount)
4.12 Formats de disques (FAT, MS-DOS, MacOS, HFS, FAT32, Joliet,
UDF, NTFS)
4.13 Montage d'une partition NTFS (Windows NT, 2000, XP)
4.14 /proc (kcore)
4.15 Changement de partition (copie, déplacement, disque dur)
4.16 Partitionnement (FIPS, FAT)
4.17 Numéros des fichiers spéciaux
4.18 Fichiers spéciaux (/dev, périphérique)
4.19 Unable to get major
4.20 Identification du processus utilisant une ressource
4.21 Version d'exécutable, bibliothèques partagées
4.22 Lenteur du système
4.23 Utilisation de la mémoire
4.24 Limitations du noyau (RAM, processus, i-noeuds, fichiers
ouverts)
4.25 Où se trouvent les modules ?
4.26 Locales : Perl, X Window ... (LANG)
4.27 Locales et Red Hat 8.0 (UTF-8)
5 Réseau
5.1 Connexion, modem (PPP, UUCP, FAI, ISP)
5.2 Connexion ADSL
5.3 Samba
5.4 Sendmail (tous problèmes de messagerie électronique)
5.5 Serveur Apache
6 Utilisation
6.1 Extensions de fichiers (iso)
6.2 Manipulation des fichiers .tar.gz (archive)
6.3 Formats d'archives (.bz, .bz2)
6.4 Fichiers core
6.5 Pages de manuel (man)
6.6 Fichiers de documentation : caractères parasites (control H)
6.7 Prise en compte d'un nouvel exécutable dans un répertoire du
PATH
6.8 Éjecter un support amovible (CD, disquette)
6.9 Consoles virtuelles
7 Problèmes courants
7.1 Mes connexions au bavardage (chat, Internet Relay Chat,
IRC..) sont refusées
7.2 Telnet lent (connexion)
7.3 "unable to get official name for local machine", ou bien
sendmail se bloque lors du démarrage (boot)
7.4 Disquette de démarrage (boot, floppy, CRC)
7.5 Messages de LILO
7.6 Login impossible (mot de passe refusé, password, connexion)
7.7 Mon terminal se bloque (fige, gèle, arrêt)
7.8 e2fsck : deleted inode ... zero dtime
8 X11 (X Window)
8.1 Généralités
8.2 Utilisation de KDE (ou autre environnement X) en tant que
root
8.3 Cartes graphiques nVidia
9 Divers
9.1 Virus
9.2 Le système Jaco (Jacoboni)
10 Licence de Documentation Libre GNU
1. Introduction
Table of Contents
1.1 À propos de ce document
1.2 Remerciements et appel à contributions
1.3 Comment poser mes questions sur fcolc?
1.1. À propos de ce document
Table of Contents
1.1.1 Contenu et autres sources d'informations
1.1.2 Mise à disposition
1.1.1. Contenu et autres sources d'informations
Ce document est avant tout destiné à compléter les moyens classiques
d'accès à l'information et aux documents : FAQ, HOWTO, livres, robots
indexeurs (Usenet et Web, par exemple l'archive Usenet de Google
<http://groups.google.com/> ). Il ne les remplace pas !
Rappelons que les forums francophones consacrés à Linux devraient être
réservés à ce système, selon le type de contribution :
* fr.comp.os.linux.moderated pour toute question technique
spécifique à Linux (attention, ce forum est modéré et y contribuer
implique la lecture préalable de ce document);
* fr.comp.os.linux.configuration pour toute question ou réponse
technique de configuration d'un système Linux au sens large, à
l'exception des questions relatives à X Window et de la messagerie
(traitées dans fr.comp.applications.x11 et fr.comp.mail);
* fr.comp.os.linux.annonces pour toute annonce francophone
concernant le système Linux;
* fr.comp.os.linux.debats pour tout débat autour du système Linux;
* fr.misc.bavardages.linux pour tout bavardage autour du système
Linux, au 42 ième degré. Ne jamais demander ou suivre un conseil
technique formulé sur ce forum de bavardage !
D'autres forums accueillent tout article plus général (non spécifique
à Linux), par exemple :
* fr.comp.os.unix: les Unix (pour les questions dont vous savez
qu'elles ne sont pas spécifiques à Linux);
* fr.comp.applications.sgbd: les bases de données;
* fr.comp.applications.x11: X Window (XFree86, grâce auquel Linux
bénéficie de X Window, y est traité);
* fr.comp.mail: toutes les questions relatives aux messageries
électroniques;
* fr.comp.integration: toutes les questions relatives à
l'intégration de systèmes hétérogènes (y compris les échanges en
réseau avec des logiciels de type Samba).
S. Fermigier a rédigé Ma FAQ <http://www.aful.org/faqs/minifaq.html> ,
une FAQ condensée.
Un certain nombre de sites web proposent des documents plus détaillés,
souvent plus accessibles pour les débutants. On peut citer par exemple
Linux France <http://www.linux-france.org/> , Funix
<http://www.funix.org/> , Léa Linux <http://www.lea-linux.org/> ou
encore le guide de survie
<http://www.medsyn.fr/perso/g.delafond/survie.htm> de Gérard Delafond.
Les utilisateurs de Debian se tourneront avec profit vers la FAQ
Debian francophone <http://savannah.nongnu.org/projects/debfr-faq/> .
On pourra aussi lire les propositions de lignes directrices pour fcol
<http://www.linux-france.org/article/fcolm-guidelines/> et surtout les
HOWTO en français <http://fr.tldp.org/> .
Cette FAQ ne fournit pas de liste de logiciels, car des serveurs web
en proposent (exemples: linux-center <http://www.linux-center.org/fr/>
ou freshmeat <http://freshmeat.net/> ).
L'abréviation fcol remplace parfois ici le nom des forums de la
hiérarchie fr.comp.os.linux tandis que fcolm remplace
fr.comp.os.linux.moderated.
Ce document ne contient pas que des questions fréquemment posées sur
fcol. J'ai aussi essayé de traiter de thèmes qui ne sont
malheureusement rares qu'en apparence.
Les titres des sections contiennent des termes discriminants
permettant au lecteur d'accéder directement au paragraphe pertinent.
1.1.2. Mise à disposition
La version HTML complète
<http://www.linux-france.org/article/fcol-faq/> la plus récente de ce
texte, ainsi que le source XML (dtd docbook)
<ftp://ftp.linux-france.org/pub/article/fcol-faq/faq-xml.tar.gz>
correspondants, se trouvent sur leur site de référence
<http://www.linux-france.org> .
Copyright (c) 1997-2002 Les utilisateurs de fr.comp.os.linux.*
Permission est accordée de copier, distribuer et/ou modifier ce
document selon les termes de la Licence de Documentation Libre GNU
(GNU Free Documentation License), version 1.1 ou toute version
ultérieure publiée par la Free Software Foundation; sans Sections
Invariables; sans Textes de Première de Couverture, et sans Textes de
Quatrième de Couverture. Une copie de la présente licence est incluss
dans la section intitulée «Licence de Documentation Libre GNU».
1.2. Remerciements et appel à contributions
Merci à N. Makarevitch, F. Petillon, O. Tharan, JC Delépine, X. Cazin,
A. Levavasseur, É. Jacoboni, J. Bernier, S. Écolivet, A. Gilardoni et
à tous les auteurs de réponses, ainsi qu'aux modérateurs de fcolm.
Tout commentaire et compte-rendu d'expérience pertinent intéresse le
mainteneur <mailto:arnaud@linux-france.org> . Une liste de diffusion
<mailto:faq-fcol@linux-france.org> existe pour la gestion de
l'évolution de ce document.
1.3. Comment poser mes questions sur fcolc?
Question
Aucune réponse à ma question ne figure dans ce document,
comment faire pour la poser sur fcolc?
Réponse (A. Gomes-do-Vale)
Pour accéder à Usenet, on utilise un logiciel dédié. Parmi les
plus courants, on trouve sous Unix, slrn, emacs/gnus, tin, trn;
sous Windows, Outlook Express (à éviter), Free Agent, XNews. Tu
dois configurer ce logiciel pour accéder au serveur de news de
ton fournisseur d'accès. Les détails diffèrent en fonction des
logiciels, lis la documentation du tien pour en savoir plus. Tu
trouveras une présentation plus détaillée sur le web à
http://www.usenet-fr.net/ <http://www.usenet-fr.net/> .
De plus, avant de poster sur fcolc, il est recommandé de lire
[mini-FAQ] Débuter sous Linux et sur Usenet
<http://www.usenet-fr.net/fur/linux/debutants.html> .
2. Installation
Table of Contents
2.1 La meilleure distribution
2.2 Système x86 minimal
2.3 Portable (laptop)
2.4 Installation de Linux sans création de partition
2.5 Désinstaller Linux
2.1. La meilleure distribution
Question
Quelle distribution installer ?
Réponse
A. Gomes-do-Vale:
Celle que vous savez administrer. Si vous n'en connaissez
aucune, prenez-en une au hasard et faites vous votre propre
idée. En tout cas, il n'existe pas de meilleure distribution
dans l'absolu. Si vous tenez absolument à troller à ce sujet,
faites-le sur fr.comp.os.linux.debats et en aucun cas sur
fr.comp.os.linux.configuration, mais n'espérez pas en retirer
une réponse ayant une quelconque utilité.
L. Prouvèze:
La meilleure distribution linux est celle que l'on choisit,
plus une ou deux autres que l'on trouve pas trop mal, alors que
toutes les autres sont pour les.... les autres.
Certains vont commencer par la Mandrake, ils trouveront cette
distrib très agréable pour débuter en douceur, d'autres
préfèreront commencer directement par une debian ou une
slackware pour le plaisir de pouvoir mettre les doigts dans le
cambouis plutôt que d'avoir affaire à des cliquodrômes à la
windows.
Tout ça pour dire que si vous voulez une bonne distribution, il
vas vous falloir la choisir vous même et une doc peut vous y
aider: http://www.linux-france.org/article/choix-distri/
<http://www.linux-france.org/article/choix-distri/> .
2.2. Système x86 minimal
Question
Sur quel type de PC minimal puis-je installer une distribution
Linux ?
Réponse
Il est possible d'installer une distribution Linux sur tous les
PC équipés de 4 Mo de RAM et d'un processeur i80386 ou plus
récent.
Attention: certaines distributions ne fonctionneront qu'avec un
système équipé d'un Pentium ou équivalent (par exemple :
Mandrake).
En pratique, l'installation d'une distribution récente (par
exemple Debian Potato, Redhat ou Slackware 7.0) sur une machine
équipée de 8 Mo ou moins posera problème : le programme
d'installation sera rapidement à cours de mémoire. Lors du boot
initial, il faut taper le nom du noyau (généralement indiqué
dans le message affiché à ce moment) suivit du mot-clé single.
Il convient ensuite de créer une partition de swap à l'aide de
fdisk, de l'initialiser avec mkswap /dev/le-nom-de-la-partition
et de l'utiliser grâce à swapon /dev/le-nom-de-la-partition.
Dès lors, il ne reste plus qu'à lancer le processus normal
d'installation, soit en changeant d'init level (init 2 par
exemple), soit en lançant l'utilitaire d'installation...
La plupart des distributions modernes disposent d'une procédure
d'installation graphique gourmande en mémoire: 16 voire 32 Mo
sont souvent nécessaires. Ces distributions peuvent aussi
s'installer en mode texte, ce qui consomme beaucoup moins de
ressources. Voir la documentation de la distribution choisie
pour les détails.
2.3. Portable (laptop)
Linux on Laptops <http://www.linux-laptop.org/>
Lire aussi le "Battery Powered Mini HOWTO".
2.4. Installation de Linux sans création de partition
Question
Puis-je installer Linux sans créer de partition?
Réponse
Oui, c'est possible grâce à UMSDOS. Toutefois, les performances
du système ne sont pas optimales. De plus, ce système de
fichiers et relativement ancien et il n'est pas évident que les
distributions modernes le supportent à l'installation.
D'autre part, il existe un certain nombre de distributions plus
ou moins complètes utilisables directement depuis un CD.
Certaines d'entre elles sont capables d'utiliser une partition
Windows pour stocker leurs données et leur configuration. Une
recherche sur Freshmeat <http://freshmeat.net/> permettra d'en
trouver quelques unes.
2.5. Désinstaller Linux
Question
Je voudrais enlever Linux de ma machine, comment faire?
Réponse
Pour commencer, désinstallez votre chargeur de démarrage. S'il
s'agit de LILO, utilisez la commande lilo -u en tant que root.
Sinon, consultez sa documentation.
Ensuite, redémarrez la machine avec une disquette ou un CD
Linux. Lancez fdisk et supprimez les partitions Linux.
Voilà, c'est fait!
3. Configuration initiale
Table of Contents
3.1 Disques durs (IDE, Ultra-DMA, UDMA)
3.2 Interface Ethernet (carte réseau)
3.3 Souris à molette
3.4 Souris Microsoft (mouse, Intellimouse, molette)
3.5 Matériel conçu pour MS-Windows (Winmodem, Winprinter ...)
3.6 Impression (imprimante)
3.7 Graveurs de CD
3.8 Scanner
3.9 Multiprocesseurs (SMP)
3.10 Horloge (heure, date, retard, avance)
3.1. Disques durs (IDE, Ultra-DMA, UDMA)
Question
Mon disque dur IDE est très lent sous Linux.
Réponse
Activer le mode DMA avec hdparm -d1 /dev/.... man hdparm pour
connaître les autres options. Attention, les options indiquées
dangereuses sont... dangereuses (gel du système, perte de
données etc).
V. Bernat
Il est préférable de lancer hdparm en single user pour tester
(au prompt de LILO : linux single). De plus, sur certaines
machines, le DMA est à l'origine des blocages de disque,
d'erreurs de lecture et d'autres dysfonctionnements. Il peut
être préférable de le désactiver si on pense qu'il pose
problème ou d'essayer un mode moins agressif.
3.2. Interface Ethernet (carte réseau)
* V. Bernat, édité par A. Gomes-do-Vale
Pour résumer l'Ethernet HOWTO, il suffit de déterminer le driver
qui va avec sa carte : ne pour la plupart des cartes ISA pas trop
chères, ne2k-pci pour les cartes PCI pas chères, 8139too pour la
plupart des cartes 100 Mpbs pas chères. Ensuite, on doit rajouter
dans le /etc/modules.conf la ligne "alias eth0 ne" (par exemple).
Si c'est une carte ISA, il lui faut sans doute des paramètres, on
ajoute donc la ligne "options ne io=0x300" (par exemple). En cas
de problèmes, l'Ethernet HOWTO est alors incontournable.
* Compaq : explorer le site Caldera
<ftp://ftp.caldera.com/pub/stuff/tlan.tgz>
* 3com 3C509 PNP (réponse fournie par J. Bernier et É. Jacoboni)
Sous MS-DOS et MS-Windows:
+ Vérifier depuis le panneau 'Propriétés système' les
paramètres de votre carte réseau, IRQ et I/O (plage d'entrée
sortie).
+ Utiliser le logiciel du constructeur afin d'interdire à la
carte de gérer le PnP
+ Forcer l'IRQ et la plage d'entrée/sortie (I/O) avec le même
logiciel ou choisissez la méthode 'configuration
automatique', pour que la carte soit configurée en fonction
des autres cartes présentes sur votre machine.
+ Si vous avez le modèle 'COMBO' vous devez aussi désactiver la
détection automatique du mode de connexion et n'activer que
celle que vous utiliserez.
+ Sauvegardez la configuration.
Pendant la procédure d'installation Linux indiquer au programme le
nom de votre carte et la détection de l'adresse et de l'IRQ se
fera automatiquement.
Depuis un système Linux actif utiliser la commande modprobe
3c509.o.
* Dlink DFE 530 TX (réponse fournie par Benoit Timbert):
Apparemment, le support de cette carte varie suivant la version du
chipset de la carte. La version du chipset est écrite directement
sur la carte (par exemple pour la mienne c'est marquée "REV B1" ce
qui correspond à la version B1).
+ Version A1
Elle fonctionne avec le driver via-rhine standard.
+ Version A3
Pour l'instant, il n'y a pas de driver fonctionnant
correctement. Un driver Linux serait en cours de
développement. On trouvera sur le site FTP de DLink
<ftp://ftp.dlink.fr/Linux/> le code source d'un pilote pour
cette version.
L'archive Zip à récupérer s'appelle (au 19/06/2001)
DFE530TX-Linux3.16_A3_B1.zip. À l'intérieur se trouve un
fichier texte décrivant l'installation et surtout une archive
tar contenant les sources. Apparemment, il s'agit du fichier
via-rhine.c venant remplacer le fichier source existant dans
le noyau.
+ Version B1
Elle ne fonctionne pas avec le driver via-rhine standard d'un
noyau 2.2. Elle semble fonctionner (mais le réseau est assez
instable) avec le driver via-rhine standard d'un noyau
2.4-test.
Un driver stable pour noyau 2.2 est disponible chez Dlink
Europe
<ftp://ftp.dlink.co.uk/pub/adapter/dfe530tx/linux/via-rhineb1
> , mais :
o ce driver ne compile pas sur un noyau 2.4-test8 (et sans
doute sur tous les 2.4),
o il ne fonctionne apparemment pas avec le noyau 2.2.16 de
la Red Hat 7 (mais avec un 2.2.16 standard, pas de
problème).
+ Autres versions
Voir avec le support de Dlink France
<http://www.dlink-france.fr/> .
* Les autres : lire la section de l' Ethernet HOWTO
<http://www.freenix.org/unix/linux/HOWTO/Ethernet-HOWTO.html>
traitant du modèle concerné.
3.3. Souris à molette
Question
Comment utiliser la molette de ma souris ?
Réponse
V. Bernat
Sous X11, il est possible d'avoir simplement la molette dans un
nombre grandissant d'applications en ajoutant ZAxisMapping 4 5
(ou Option "ZAxisMapping" "4 5" dans XFree4) dans le XF86Config
(man XF86Config pour plus de renseignements).
3.4. Souris Microsoft (mouse, Intellimouse, molette)
Question
Ma souris Microsoft à 2 boutons fonctionne mal
Réponse
F. Chastrette écrit (19980424) :
Avez-vous vérifié tout ce qui est évident : utilisez-vous le
bon device, le câble est-il branché, la souris
fonctionne-t-elle sous un autre système, etc.
Si vous avez une souris série à 2 boutons et si la panne n'est
pas franche (il existe des façons de faire reconnaître la
souris et à partir de ce moment elle fonctionne très bien
jusqu'au redémarrage) lisez son étiquette car la version
"Microsoft serial mouse 2.1A" présente ce problème.
Solution :
1. procurez-vous gpm version 1.13 ou une version plus récente
2. installez, compilez, lisez les explications dans le source
(en particulier le fichier mice.c)
3. lancez gpm ainsi : gpm -t pnp -R Cela peut vous obliger à
modifier l'un des scripts d'init (/etc/rc.d/init.d/gpm pour
Red Hat)
4. dans XF86Config, déclarez la souris comme suit :
section "Pointer"
Protocol "MouseSystems"
Device "/dev/gpmdata"
Endsection
Pour comprendre, lisez 'man gpm' et en particulier l'option -R
G. Berger-Sabbatel note :
Tout ceci s'applique à la souris Intellimouse série, à un
détail près : le type "pnp" donné à gpm ne permet pas
l'utilisation de la molette comme 3ème bouton. Il faut donc en
ce cas :
+ mettre à jour gpm (version 2.13 mini),
+ lancer "gpm -t ms3 -R"
+ placer dans le XF86Config :
section "Pointer"
Protocol "MouseSystems"
Device "/dev/gpmdata"
Endsection
Un document traite du cas des souris à molettes
<http://www.linux-france.org/article/materiel/souris-molette.tx
t.gz>
3.5. Matériel conçu pour MS-Windows (Winmodem, Winprinter ...)
Réponse
Les matériels conçus pour fonctionner exclusivement sous
MS-Windows ne sont généralement pas exploitables sous Linux.
J. Mouette :
Certaines imprimantes Windows Printing System, en particulier
les Canon BJC-610 et 620, disposent de drivers au format
uniprint, qui peuvent être utilisés sous Linux grâce à la
version non-free de Ghostscript (livrés dans le paquet
gs-alladin).
Qing Liu :
Les modems internes PCI ne sont généralement pas supportés par
Linux. Cependant des pilotes pour certains modèles commencent à
arriver sur le marché. Consulter http://www.linmodems.org/
<http://www.linmodems.org/> et le site web du constructeur du
modem.
V. Bernat :
Même si certains winmodems/winprinters disposent de drivers, il
n'est pas garanti que cela marche avec votre config ou dans le
futur. Si c'est pour un achat, mieux vaut acheter un vrai
modem/imprimante : ça marchera toujours mieux, y compris sous
Windows.
3.6. Impression (imprimante)
Réponse
Consulter le site Linux Printing
<http://www.linuxprinting.org/> .
3.7. Graveurs de CD
Réponse
Les logiciels xcdroast et cdrecord permettent de piloter des
graveurs de CD.
V. Bernat:
Il convient d'activer l'émulation SCSI sur le graveur s'il est
IDE. On testera ensuite avec un logiciel comme cdrecord qui est
utilisé par la plupart des logiciels graphiques.
Documents
Graveurs de CD sous Linux
<http://www.linux-france.org/article/materiel/graveur-cd/graveu
r-cd.html>
3.8. Scanner
Réponse
Consulter le site de SANE <http://www.mostang.com/sane/> .
3.9. Multiprocesseurs (SMP)
Question
Pourquoi Linux n'utilise-t-il pas tous les processeurs de ma
machine ?
Réponse
Dans le cas où l'on utilise un noyau 2.0, il faut décommenter
(enlever le symbole #) la ligne #SMP=1 du fichier Makefile de
la racine des sources du noyau, puis le recompiler et
l'installer.
Dans le cas où l'on utilise un noyau 2.2 ou plus récent, il
s'agit d'options de configuration du noyau: répondre yes à
Symmetric multi-processing support et à RTC support. Stéphane
Ecolivet ajoute: dans le cas où l'on utilise une machine basée
sur des processeurs Intel, il ne faut pas activer l'APM
(advanced power management), son comportement n'étant pas
défini pour les configurations multiprocesseurs.
Documents
Linux/SMP Project <http://www.linux.org.uk/SMP/title.html> FAQ
Linux-SMP <http://www.irisa.fr/prive/mentre/smp-faq/>
3.10. Horloge (heure, date, retard, avance)
Question
Mon horloge système avance ou retarde, que faire ?
Réponse
D. Madore :
Linux garde son horloge à jour en fonction du générateur de
fréquence de ton ordinateur (qui produit des IRQ0). Pour peu
qu'il ne soit pas excellent, l'horloge se dérègle rapidement.
Si ton horloge CMOS (qui est complètement indépendante) est
meilleure, tu n'as qu'a demander à cron d'exécuter clock -a
toutes les heures (ou clock -au si l'horloge CMOS est à l'heure
GMT). Tu peux obtenir encore une meilleure précision en
corrigeant une éventuelle dérive de l'horloge CMOS dans
/etc/adjtime. Cf. man 8 clock pour tous renseignements utiles.
Note : sous certaines distributions un hwclock, aux options un
peu différentes, remplace clock.
Note : le problème de décalage d'horloge peut être lié à
l'utilisation d'un noyau 2.0 avec une machine ayant plusieurs
processeurs Intel. L'utilisation d'un noyau 2.2 devrait
résoudre le problème.
L'utilisation d'un logiciel type rdate ou xntp, conjuguée à un
serveur de temps, peut être utile dans le cas d'un réseau local
ou départemental.
4. Administration
Table of Contents
4.1 Choix du système démarré (boot, LILO)
4.2 Paramètres communiqués au noyau (LILO, loadlin)
4.3 Création d'une disquette d'amorçage de secours (boot, rescue)
4.4 Secteur d'amorçage (boot sector, démarrage, réinstallation secteur
LILO)
4.5 Installation de paquetages d'une autre distribution (rpm, deb,
pkg)
4.6 Mise à jour de RPM
4.7 Pourquoi mettre à jour ? (upgrade, update, mise à jour)
4.8 Versions du noyau
4.9 Message au démarrage: maximum mount count, check forced
4.10 Espace disque insuffisant (inodes)
4.11 Montage de systèmes de fichiers (disque, partition, accès, fstab,
mount)
4.12 Formats de disques (FAT, MS-DOS, MacOS, HFS, FAT32, Joliet, UDF,
NTFS)
4.13 Montage d'une partition NTFS (Windows NT, 2000, XP)
4.14 /proc (kcore)
4.15 Changement de partition (copie, déplacement, disque dur)
4.16 Partitionnement (FIPS, FAT)
4.17 Numéros des fichiers spéciaux
4.18 Fichiers spéciaux (/dev, périphérique)
4.19 Unable to get major
4.20 Identification du processus utilisant une ressource
4.21 Version d'exécutable, bibliothèques partagées
4.22 Lenteur du système
4.23 Utilisation de la mémoire
4.24 Limitations du noyau (RAM, processus, i-noeuds, fichiers ouverts)
4.25 Où se trouvent les modules ?
4.26 Locales : Perl, X Window ... (LANG)
4.27 Locales et Red Hat 8.0 (UTF-8)
4.1. Choix du système démarré (boot, LILO)
Question
(LILO) Comment changer le système d'exploitation lancé par
défaut au démarrage ?
Réponse
Placer dans le fichier /etc/lilo.conf une déclaration
default=nomImage (nomImage remplace ici le nom de l'une des
configurations image= de ce fichier). Invoquer lilo.
Autre solution : utiliser l'option -D de lilo pour déterminer
le système lancé par défaut. Exemple: lilo -D linux pour lancer
par défaut le système nommé linux.
Pour choisir quel système démarrer uniquement au prochain
démarrage, utiliser l'option -R de lilo.
4.2. Paramètres communiqués au noyau (LILO, loadlin)
Question
Comment fixer les paramètres que LILO ou loadlin devront passer
au noyau?
Réponse
LILO dynamique (« à la main »)
Pour passer un paramètre au noyau via LILO il suffit, lors du
démarrage, de l'obliger à afficher sa chaîne d'appel LILO boot:
Pour cela, verrouiller le mode « Numérique » (touche Verr Num)
ou le haut de casse (« majuscules »), ou bien maintenir une
touche morte (par exemple Control ou Shift) enfoncée durant le
premier accès au disque.
Sitôt LILO boot: affiché, appuyer sur la touche TABulation. Les
noms logiques des systèmes déclarés dans le fichier de
configuration de LILO apparaissent. Choisir celui d'un noyau
Linux stable, le composer puis insérer un espace et le
paramètre souhaité.
Exemple (cas d'un noyau appelé lindis auquel on souhaite passer
le paramètre single) :
1. sitôt après les diagnostics du BIOS, maintenir la touche
Control enfoncée alors que le démarrage sur disque commence.
LILO prend la main et affiche:
LILO boot:
2. on peut alors appuyer sur TAB afin d'obtenir la liste des
systèmes d'exploitation accessibles :
LILO boot: ((appuyer sur la touche "TABulation"))
lindis oldlin beta msdos ((noms des systèmes "bootables"))
3. fournir à LILO le nom de l'un des systèmes, suivi, s'il
s'agit d'une version de Linux, du nom du paramètre et, le cas
échéant, de la valeur associée.
Exemple :
LILO boot: lindis single
LILO statique (fichier de config)
Pour figer un paramètre, placer dans la section adéquate du
fichier /etc/lilo.conf une déclaration append="X", où X
remplace le paramètre à transmettre au noyau. Le
BootPrompt-HOWTO
<http://www.freenix.org/unix/linux/HOWTO/BootPrompt-HOWTO.html>
fournit toutes les précisions nécessaires.
loadlin
loadlin est un petit programme grâce auquel on peut lancer
Linux àpartir d'une session MS-DOS.
S. Stephant:
La syntaxe générale de loadlin est:
loadlin.exe ton_noyau root=ta_partition_racine [les paramètres du noyau]
Il suffit donc de mettre une ligne dans le config.sys. Exemple
(cas d'une partition Linux sur /dev/hda1, noyau version 2.30) :
shell=c:\loadlin\loadlin.exe c:\loadlin\vmlinuz.230 root=/dev/hda1 ro
Attention: la ligne shell=... de MS-DOS ne peut contenir que
127 caractères. La solution est de passer par un fichier de
paramètres. config.sys devient alors :
shell=c:\loadlin\loadlin.exe @c:\loadlin\params.dat
et le fichier params.dat contient, par exemple :
c:\loadlin\vmlinuz.230 root=/dev/hda1 ro
Lire le fichier manual.txt livré avec loadlin.
Commentaires
LILO
+ Ajouter le mot-clé prompt au fichier de configuration
/etc/lilo.conf pour que LILO affiche systématiquement sa
chaîne d'appel ;
+ utiliser aussi, en ce cas, le paramètre timeout afin de
limiter le nombre de secondes d'attente de LILO après
affichage de sa chaîne d'appel. Exemple: timeout=50 provoque
un délai de 5 secondes.
4.3. Création d'une disquette d'amorçage de secours (boot, rescue)
Réponse
J. C. Delepine :
Explorer la zone system/recovery/ des sites FTP diffusant du
Linux <ftp://ftp.lip6.fr/pub/linux/sunsite/system/recovery/> .
4.4. Secteur d'amorçage (boot sector, démarrage, réinstallation secteur
LILO)
Question
Comment restaurer ou supprimer le secteur de démarrage de LILO
?
Réponse
A. Gomes-do-Vale :
Quand dans la suite il est question d'une disquette de
démarrage, on peut en général utiliser le CD d'installation de
la distribution.
S. Stephant :
Pour restaurer le secteur de démarrage installé par LILO :
1. démarrer le système grâce à un jeu de disquettes boot/root ;
2. monter sous /mnt la partition principale Linux du disque dur
;
3. invoquer lilo -r /mnt. Il sera peut-être nécessaire
d'utiliser /sbin/lilo -r /mnt, voire /mnt/sbin/lilo -r /mnt.
M. Boyer :
Sous Red Hat : amorcer grâce à la disquette rescue. Juste avant
le démarrage une chaîne d'appel boot: apparaît, saisir à ce
moment rescue linux root=Z (remplacer Z par le nom de la
partition racine). Il faut ensuite invoquer lilo.
Pour remplacer le secteur de démarrage installé par LILO :
+ sous Linux :
o lilo -u
o dd if=NOM_FICHIER of=/dev/hda bs=446 count=1, où
NOM_FICHIER remplace le nom du fichier abritant la
sauvegarde du secteur de démarrage originel (dûment
préservé sur une disquette !), souvent nommé
/boot/boot.NUMERO_MAJEUR NUMERO_MAJEUR correspond au
majeur périphérique, par exemple :
# 0300 pour /dev/hda
# 0306 pour /dev/hda6
# 0800 pour /dev/sda
+ sans employer Linux:
1. préparer une disquette MS-DOS système contenant
FDISK.EXE;
2. démarrer le système grâce à elle;
3. invoquer FDISK /MBR.
En cas de problème (impossibilité d'écrire le secteur de
démarrage) examiner le SETUP du BIOS afin d'autoriser son
écriture.
Le mode de partitionnement ou de démarrage de Linux ne varie
pas selon le type (FAT16, FAT32, NTFS ...) des éventuelles
partitions (MS-Windows ou non) du disque.
Si LILO ne suffit pas employer GRUB <http://www.uruk.org/grub/>
ou MBoot
4.5. Installation de paquetages d'une autre distribution (rpm, deb, pkg)
Question
Comment profiter, sur une distribution X, des paquets destinés
à une autre distribution ?
Réponse
Compiler et installer rpm. Se procurer les utilitaires alien,
unrpm, rpm4everyone, rpm2targz (rpm2tgz)
E. David:
Un .deb n'est autre qu'une archive ar contenant (entre autres)
le .tgz. Un petit coup de ar sur un .deb permet donc
d'installer un package debian « à la main » sur une slackware.
A. Gomes-do-Vale:
Pas mal de problèmes peuvent se poser; outre les problèmes de
dépendances évidents (les outils comme alien n'en tiennent pas
compte), les différence dans la structure de /etc peuvent être
gênantes. De plus, quand on convertit un paquet dans un format
différent, on perd généralement les scripts de configuration ;
il faut alors terminer l'installation à la main.
4.6. Mise à jour de RPM
Question
Quand j'essaie d'installer un paquet RPM, j'ai un message
d'erreur me réclamant RPM version 4.
Réponse
A. Gomes-do-Vale :
Pour passer de RPM 3 à RPM 4 (ou pour toute autre mise à jour
du même genre), il existe plusieurs solutions :
+ Recompiler et installer RPM à partir des sources sans
utiliser le système RPM installé (peu recommandé) ;
+ Installer un paquet de transition (les versions 3.0.5 et
suivantes de RPM reconnaissent le format de la version 4) ;
+ Installer les paquets disponibles sur ftp.rpm.org
<ftp://ftp.rpm.org/> ; on y trouve entre autres un RPM 4
installable avec RPM 3.
Dans tous les cas, ne pas oublier de faire un rpm --rebuilddb
après la mise à jour.
4.7. Pourquoi mettre à jour ? (upgrade, update, mise à jour)
Question
Dans quels cas de figure doit on passer à une nouvelle version
d'un logiciel donné ?
Réponse
J.-C. Delépine (édité):
+ Tou l3 taN !!! L1nuX RuL3z, wInD0w2 5ucK5 !!!!! (traduction :
parce que l'on est un ahuri ou un frimeur)
+ Quand la nouvelle version supporte un matériel ou a de
nouvelles fonctionnalités qui vous intéresse.
+ Quand il s'agit d'un des logiciels sensibles vous reliant au
reste du monde (noyau, popd, imapd, named, sendmail, ...). On
corrige en effet souvent des trous de sécurité impliquant ces
logiciels.
+ quand il s'agit de soft indispensable pour la sécurité de vos
données comme les e2fstools, il est recomandé d'utiliser les
versions les plus récentes qui prennent mieux en charge
davantage de cas de figure.
De façon générale, la lecture des 'release notes' ou d'un
éventuel fichier Changelog vous renseignera sur l'utilité que
peut avoir pour vous telle ou telle version d'un logiciel.
D'autre part, les nouvelles versions des logiciels sensibles
sont généralement annoncées sur freshmeat
<http://freshmeat.net/> ou dans le forum
comp.os.linux.announce, avec un résumé des nouvelles
fonctionnalités, la liste des bugs corrigés, les nouveaux
matériels gérés...
A. Gomes-do-Vale:
Ne pas oublier que les distributions modernes incluent souvent
un outil de mise à jour automatique (apt, up2date, yup...). Les
mises à jour installées par ces outils sont généralement
suffisantes pour prévenir les problèmes les plus importants.
4.8. Versions du noyau
Question
Quelle version de noyau dois-je utiliser ?
Réponse
S. Écolivet, édité par A. Gomes-do-Vale :
La version du noyau apparait sous la forme de trois nombres :
X.Y.Z.
+ X correspond à la version majeure du noyau. Depuis juin 1996,
les versions des noyaux linux courants sont de la forme
2.Y.Z.
Y indique la branche de développement du noyau. Si Y est
pair, il s'agit d'un noyau de la branche stable. La branche
stable actuelle correspond à la version 2.4 du noyau. Si Y
est impair, il s'agit d'un noyau potentiellement instable et
pouvant endommager le système. Il est très fortement
déconseillé d'utiliser un noyau instable. Pour les personnes
utilisant malgré tout un noyau instable, il est conseillé de
suivre attentivement la liste de diffusion linux-kernel dont
l'adresse est indiquée dans le fichier REPORTING-BUGS des
sources du noyau.
Z est le numéro de version mineur, correspondant
principalement aux corrections de bugs.
4.9. Message au démarrage: maximum mount count, check forced
Question
Pendant le boot, de temps en temps, un message maximum mount
count, check forced apparaît. Qu'est-ce?
Réponse
D. Segonds :
Le système de fichiers comporte un compteur qui est incrémenté
à chaque fois qu'un montage est effectué. Lorsque le compteur
atteint la valeur maximale, la vérification est lancée à
l'appel de fsck. C'est un comportement normal. Vous pouvez
modifier la valeur maximale du compteur en utilisant l'option
-c de l'utilitaire tune2fs.
4.10. Espace disque insuffisant (inodes)
Question
Le système refuse de créer des fichiers "espace disque
insuffisant". Pourtant df indique qu'il reste de la place sur
la partition.
Réponse
Vérifier avec df -i qu'il reste des inodes disponibles. S'il
n'y en plus, il faut faire du nettoyage en supprimant des
fichiers inutiles.
Si la partition abrite beaucoup de petits fichiers, on peut
choisir une solution plus radicale qui consiste à recréer le
système de fichiers en allouant plus d'inode. Attention, le
reformatage détruit tous les fichiers présents sur la
partition. La commande à utiliser est mke2fs, avec l'une des
options -T type, -i XXXX, ou -N YYYY. Pour en savoir plus, man
mke2fs.
A. Gomes-do-Vale :
En pratique, l'option -T de mke2fs ne donne pas de très bons
résultats quand on spécifie le type news, on se retrouve
facilement à court d'i-noeuds si le système de fichiers est
effectivement utilisé pour stocker un spool de news
traditionnel (avec un fichier par article). Dans ce cas, il
vaut mieux passer les options -i 1024 -b 1024.
4.11. Montage de systèmes de fichiers (disque, partition, accès, fstab,
mount)
Réponse
Le simple ajout d'une ligne à /etc/fstab permet à n'importe
quel utilisateur de monter/démonter un support amovible sans
devoir employer tous les paramètres.
Voici, par exemple, un extrait de /etc/fstab (cas d'un CD-ROM
ATAPI maître sur la seconde chaîne EIDE)
/dev/hdc /mnt/cd iso9660 noauto,user,exec,ro,umask=033,unhide 0 0
Chaque ligne du fstab est composée de champs qui décrivent un
système de fichiers montable. Des espaces ou tabulations
séparent ces champs.
+ le premier champ (/dev/hdc) contient le nom du fichier
spécial associé au périphérique ;
+ le deuxième (/mnt/cd) le nom du répertoire où le montage sera
effectué (il DOIT exister !) ;
+ le troisième le type de système de fichiers, utiliser iso9660
pour un CD-ROM, vfat pour une partition MS-DOS ;
+ le quatrième (noauto,user [...]=033) les options de montage ;
noauto :
Pas de montage automatique lors du boot.
user :
Montable/démontable par un utilisateur (c'est ce
qui nous intéresse).
exec :
Les binaires placés sur ce support seront
exécutables.
ro :
Lecture seule ( Read-Only).
umask :
« permissions » du répertoire de montage. 033 (ou
000, si vfat) permet à tous de lire.
+ le cinquième (premier 0) la fréquence des sauvegardes par
dump : laisser 0 dans le cas d'un volume amovible ;
+ le sixième (second 0) le rang de passage à fsck : laisser 0
dans le cas d'un volume amovible ;
Utiliser /dev/sr0 en lieu et place de /dev/hdc pour le premier
CD SCSI.
N'importe quel utilisateur peut alors invoquer mount /mnt/cd
puis umount /mnt/cd et obtenir satisfaction. ATTENTION : le
binaire de mount doit être setuid root :
chown root `which mount`
chmod +s `which mount`
Autres exemples :
/dev/hda1 /mnt/dos-c vfat umask=003,codepage=850,noauto,user,exec 0
0
/dev/sda4 /mnt/jaz ext2 noauto,user,exec 0 0
/dev/fd0 /mnt/floppy auto sync,user,noauto,unhide 0 0
Documentation: commencer par les pages de manuel de mount et
fstab.
S. Stephant :
Utiliser les options gid, uid et/ou umask pour limiter les
possibilités des divers utilisateurs sur les systèmes de
fichiers ainsi montés.
Afin de limiter l'accès de certaines partitions à un
utilisateur ou à un groupe précis, on peut utiliser l'option de
montage umask. Par exemple, pour que seuls les membres du
groupe « dos » (gid=202) puissent accéder à votre partition
vfat, on peut utiliser la ligne suivante dans le fstab :
/dev/hda1 /diskc vfat noauto,user,noexec,gid=202,umask=0007 0
De même, pour autoriser seulement l'utilisateur « durand »
(uid=100) à écrire sur cette partition, autoriser les membres
du groupe « dos » (gid=202) à y lire, et interdire l'accès aux
autres, on peut utiliser une entrée comme :
/dev/hda1 /diskc vfat noauto,user,noexec,uid=100,gid=202,umask=0027 0 0
A. Gomes-do-Vale :
Les systèmes de fichier de type FAT n'ont pas de notion de
droits. L'utilisation des options umask, uid et gid est
nécessaire pour que des utilisateurs puissent y accéder.
Ne modifier que /etc/fstab, jamais/etc/mtab.
4.12. Formats de disques (FAT, MS-DOS, MacOS, HFS, FAT32, Joliet, UDF, NTFS)
Question
Comment exploiter les disques non écrits sous Linux ?
Réponse
Voir aussi Section 4.11.
+ Mac : HFS <http://www-sccm.Stanford.EDU/~hargrove/HFS/> ou
pilote HFS (intégré dans le noyau 2.2)
+ MS-DOS : mtools et pilote vfat intégré au noyau
+ FAT32 : Linux peut accéder aux partitions FAT32 (y compiler
le code du système de fichiers vfat, puis l'utiliser), ou
bien employer une version récente des mtools.
+ CDUD FRW (UDF) <http://trylinux.com/projects/udf/index.html>
+ V. Bernat :
NTFS est très expérimental ; son développement a repris et il
devrait donc s'améliorer. En attendant, il est capable de
lire les données d'une partition NTFS mais est très dangereux
pour y écrire : ne vous y aventurez pas.
4.13. Montage d'une partition NTFS (Windows NT, 2000, XP)
Question
J'aimerais accéder à mes partitions NTFS.
Réponse (A. Gomes-do-Vale)
Un support expérimental est inclus dans le noyau Linux.
Apparemment, il fonctionne assez bien en lecture, mais son
utilisation en écriture est peu sûre (pertes de données à
prévoir). Le module correspondant s'appelle ntfs.o. Certaines
distributions le fournissent en standard, pour d'autres (Red
Hat 7.3 par exemple) il faudra recompiler le noyau. Ensuite,
charger le module par un modprobe ntfs. Pour monter la
partition automatiquement, insérer une ligne de ce genre dans
/etc/fstab:
/dev/hda1 /mnt/win ntfs defaults,ro 0 0
en remplaçant /dev/hda1 et /mnt/win par les bonnes valeurs.
Pour écrire des données depuis Linux sur une partition lisible
par Windows, préférer le système de fichiers FAT. L'écriture
sur du NTFS n'est réellement pas fiable.
4.14. /proc (kcore)
Question
Qu'abrite le répertoire /proc?
Réponse
Un ensemble de fichiers « virtuels » permettant de communiquer
avec le noyau. Aucun d'eux n'occupe d'espace sur le disque.
Notamment, le fichier kcore, dont la taille peut effrayer,
n'est qu'une image de la mémoire disponible sur la machine.
N'essayez pas de le détruire pour « libérer » de l'espace
disque...
4.15. Changement de partition (copie, déplacement, disque dur)
Question
J'ai tout d'abord installé Linux (Red Hat) sur le disque dur
hda. Or, j'ai depuis acheté un autre disque dur plus gros que
j'ai mis en maître sur ma première nappe, reléguant le
précédent sur ma deuxième nappe IDE... Mon ancienne
installation de Linux se retrouve donc maintenant en hdc... Que
faut-il modifier pour arriver à la faire tourner comme avant
mais en hdc...?
Réponse
Solution fournie par J.C. Richard :
+ boote sur une disquette rescue. Puisque tu as la Red Hat,
utilise la disquette de boot fournie, mais tape rescue quand
LILO te demande ce que tu veux;
+ on va supposer que ton root linux est passé de hda1 à hdc1
pour t'expliquer la méthode.
mkdir /mnt/tmp
mount /dev/hdc1 /mnt/tmp
cd /mnt/tmp/etc
vi fstab
(remplace alors tes occurences de /dev/hda1,2,3,4 par
/dev/hdc1,2,3,4)
+ ensuite :
vi lilo.conf
+ tu devrais modifier de la manière suivante:
boot=/dev/hda (pour avoir LILO en MBR)
map=/boot/map
install=/boot/boot.b
prompt
image=/boot/vmlinuz
label=linux
root=/dev/hdc1
read-only
et tout le reste de ton lilo.conf est à modifier dans le même
sens, si tu as des partitions Dos, NT et autres à installer;
+ Ne lance pas immédiatement lilo, cela ne fonctionne pas
toujours;
+ reboote avec la disquette (ou sous DOS). Si tu passes via
DOS, utilises loadlin en lui indiquant le montage
root=/dev/hdc1;
+ lors du démarrage effectué grâce à la disquette, au prompt
LILO tape : mount root=/dev/hdc1
+ ensuite, tu te loges root et fais un lilo. Tout est réparé.
La solution indiquée ci-dessus n'est pas spécifique à Red Hat.
Afin d'éviter de rebooter sous un autre système (ou s'il n'y en
a pas), il suffit, après avoir correctement modifié lilo.conf,
d'exécuter la commande suivante: lilo -C /mnt/tmp/etc/lilo.conf
-r /mnt/tmp.
4.16. Partitionnement (FIPS, FAT)
Question
Comment repartitionner sans détruire de partition ?
Réponse
Sous Linux (ext2) : lire la doc d'ext2resize
<http://ext2resize.sf.net/> et de GNU parted
<http://www.gnu.org/software/parted/parted.html> .
Le logiciel MS-DOS FIPS
<http://www.linux-france.org/article/install/fips/> permet
cela, mais uniquement avec les FAT 16 bits. Une version plus
récente <ftp://bmrc.berkeley.edu/pub/linux/fat32/> traite les
FAT32.
4.17. Numéros des fichiers spéciaux
Question
Les devices sont numérotés selon leur ordre d'apparition et non
en fonction de leurs addresses comme sur les Unix classiques.
Si la config hardware change par rajout de carte ou de
périphèriques, il faut modifier /etc/fstab pour pouvoir amorcer
Linux... Penser aussi aux périphériques SCSI qui
s'autoconfigurent en termes d'ID ou qui sont "hot pluggables".
Réponse
É. Dumas, édité par A. Gomes-do-Vale :
La solution s'appelle devfs
<http://www.atnf.csiro.au/~rgooch/linux/kernel-patches.html> .
C'est intégré au noyau 2.4.
4.18. Fichiers spéciaux (/dev, périphérique)
Question
Comment ajouter une entrée dans /dev ?
Réponse
À chaque périphérique peut correspondre un (ou plusieurs)
fichier spécial grâce auquel les programmes dialoguent avec le
pilote de périphérique correspondant.
Règles:
+ créer les fichiers spéciaux grâce à MAKEDEV ou mknod. Lire le
fichier Documentation/devices.txt livré avec les sources du
noyau afin de déterminer les paramètres adéquats;
+ le nom du fichier spécial n'a aucune importance sur le plan
logiciel, seuls comptent son type, sa majeure et sa mineure;
+ le fait que le fichier nécessaire existe dans /dev n'est pas
suffisant, il faut aussi que le pilote de périphérique
nécessaire soit disponible (compilé dans le noyau ou sous
forme de module).
La liste des numéros majeur et mineur des fichiers spéciaux et
leur signification se trouvent dans le fichier
/usr/src/linux/Documentation/devices.txt (il faut avoir
installé les sources du noyau).
4.19. Unable to get major
Question
Que signifie le message unable to get major suivi d'un nombre ?
Réponse
Un pilote de périphérique compilé dans le noyau (donc « intégré
») se trouve aussi disponible sous forme de module.
E. Decaen: utiliser modprobe -c pour étudier la liste des
modules en ligne.
4.20. Identification du processus utilisant une ressource
Question
Comment déterminer quel processus utilise une ressource donnée
(fichier, donc par extension périphérique)?
Réponse
Employer l'utilitaire fuser, livré avec l'ensemble psmisc.
Exemple commenté :
$ fuser /dev/ttyS1 # qui donc utilise /dev/ttyS1 ?
/dev/ttyS1: 245 # le processus numéro 245
$ ps -auxw|grep 245 # quel est ce processus ?
root 245 0.3 6.8 8336 4356 ? S 10:34 1:29 X :0
# c'est X Window !
$ fuser /usr/bin/X11/X # qui donc utilise "/usr/bin/X11/X" ?
/usr/bin/X11/X: 245 # programme exécuté par le processus 245
On peut aussi installer lsof.
4.21. Version d'exécutable, bibliothèques partagées
Question
Comment déterminer le type d'un exécutable ou obtenir la liste
des bibliothèques partagées qu'il emploie ?
Réponse
Commande ldd NOMFICHIER.
V. Bernat :
ldd ne donne pas le type de l'exécutable, il faut utiliser la
commande file.
4.22. Lenteur du système
Question
Mon PC rame sous Linux.
Réponse
V. Bernat
Certaines distributions pensent que vous avez besoin de
beaucoup de choses, comme un serveur httpd. Il est facile de
gagner un peu de mémoire en désactivant les services dont vous
n'avez pas usage, soit à l'aide de chkconfig, soit à l'aide de
l'outil adéquat dans le panneau de contrôle. De plus, KDE et
Gnome sont des environnements très complets disposant de
beaucoup plus de fonctionnalités que l'explorateur de Windows :
comparer les deux en terme de vitesse n'est pas une bonne idée.
Vous pouvez essayer d'autres "interfaces" comme window maker ou
fvwm2.
4.23. Utilisation de la mémoire
Question
Alors que mon système ne fait rien et que je n'ai quasiment pas
de processus qui tournent, la commande free indique que
quasiment toute ma mémoire est utilisée!
Réponse
O. Tharan:
C'est normal. Linux utilise la mémoire pour plusieurs choses.
Tout d'abord pour le noyau lui-même, évidemment, c'est de la
mémoire irrécupérable pour autre chose ; ensuite, la mémoire
utilisée par les applications ; et puis tout le reste, en
mémoire cache disque (dite "buffer cache").
La mémoire cache, c'est ce que le système a utilisé à un moment
et n'utilise plus. Mais, il se pourrait que les données
(programme, fichier) soient demandées par l'utilisateur d'ici
peu, alors au lieu d'aller les rechercher sur le disque, on va
chercher ces données dans la mémoire cache, ce qui est beaucoup
plus rapide.
Linux utilise donc le maximum de mémoire disponible pour en
faire du cache, mais s'il s'avère qu'une application a besoin
de plus de mémoire, il libère une partie de la cache pour
l'application. Donc, rien n'est perdu et tout le monde est
satisfait. Avec un peu de recul, on comprendra qu'il n'est pas
inutile d'investir dans de la RAM: plus on en aura, plus le
système disposera de cache, et plus il paraîtra rapide (il faut
mettre un bémol à ceci, car les performances se dégradent si on
augmente la RAM sans augmenter par ailleurs le cache
processeur).
Le test ultime pour vous faire prendre conscience de ceci:
démarrez, lancez X puis Netscape; quittez et relancez Netscape
et vous constaterez la différence de vitesse.
4.24. Limitations du noyau (RAM, processus, i-noeuds, fichiers ouverts)
Question
Linux ne prend pas en charge (commande free) plus de 64 Mo de
RAM. Ou bien, le nombre de fichiers, d'i-noeuds ou de processus
simultanément employés excède les limites du noyau.
Réponse
Plus de 64 Mo RAM : utiliser un noyau 2.0.36 ou postérieur
suffit, avec certaines machines. À défaut employer le paramètre
de démarrage mem=xM où x remplace le nombre de Mo de mémoire
installés (lire à ce propos Section 4.2).
SETUP de la machine : ne pas laisser de "memory hole" (à 15
Mo).
J. Bertrand:
Certaines cartes mères (dont les Micronics) possèdent une
option dans le BIOS qui s'appelle je crois 'Gestion de la
memoire OS/2 / non OS/2'. En activant la gestion de la memoire
OS/2 (si on a plus de 64 Mo), les transferts d'information ne
se font plus en 16 bits, et Linux reconnaît toute la mémoire.
R. Card :
Dans sa version 2.0, le noyau Linux ne gère plus les
descripteurs d'i-noeuds en mémoire et de fichiers ouverts sous
forme de tables statiques, mais utilise des listes dont la
taille peut varier de manière dynamique.
La taille maximale de ces deux « tables » est définie par deux
variables du noyau dont la valeur peut être modifiée grâce à
l'appel système sysctl(2). Il est également possible d'accéder
à la valeur de ces variables via les fichiers virtuels
/proc/sys/kernel/file-max et /proc/sys/kernel/inode-max
(fichiers accessibles en lecture comme en écriture).
Afin de modifier le nombre maximal de descripteurs d'i-noeuds
en mémoire et de fichiers ouverts, il suffit donc de modifier
le contenu de ces fichiers virtuels. Par exemple, sur
ftp.lip6.fr, le fichier de commandes rc.local contient :
echo 16384 > /proc/sys/kernel/inode-max
echo 8192 > /proc/sys/kernel/file-max
Le nombre maximal de processus est défini par la constante
NR_TASKS, déclarée dans le fichier d'en-tête <linux/task.h>. Sa
valeur par défaut est 512, ce qui est assez raisonnable.
Toutefois, si l'on souhaite modifier cette limite, il est
nécessaire de recompiler le noyau car les processus sont gérés
sous forme d'une table de taille statique.
Question
Quelles quantités de mémoire sont conseillées ?
Réponse
Tout dépend de l'usage recherché :
+ 4 Mo: c'est le grand minimum pour une machine utilisable.
Utilisation simple en mode console, login distant sur
d'autres machine. Prévoir entre 10 et 30 Mo de swap et une
faible réactivité... L'installation ne se fera pas toute
seule avec les distributions génériques récente : il faudra
commencer par initialiser le swap (lire à ce propos Section
2.2).
+ de 6 à 8 Mo: machine correctement utilisable en console,
prévoir des problèmes d'installation similaires à la version
4 Mo et un swap de taille comparable.
+ de 12 à 16 Mo: configuration minimale pour utiliser un
serveur X ou compiler (avec de la patience) des programmes
élaborés et de taille toutefois réduite. L'utilisation d'un
environnement graphique est peu confortable et demande de la
patience au lancement. Prévoir un swap compris entre 8 et 40
Mo selon l'utilisation voulue.
+ de 16 à 24 Mo: machine pleinement fonctionnelle sous X,
toutefois un peu légère par rapport aux « standards »
d'aujourd'hui. Prévoir entre 8 et 48 Mo de swap...
+ de 32 à 128 Mo: machine standard d'aujourd'hui. Des
environnements graphiques gourmands en mémoire (comme WMaker,
Enlightment ou KDE) deviennent possibles ainsi que la
compilation de gros projets.
+ de 128 Mo à 1 Go: pas de problèmes particulier sur du
matériel récent. À noter que sur une machine ayant énormément
(1 Go) de mémoire, il est possible d'avoir un délai d'une ou
deux secondes entre l'appel d'une commande et son exécution
effective. Il semble que ce phénomène soit lié à la recherche
de l'exécutable dans le cache. Un moyen de contrer cet effet
est de diminuer la taille du cache grâce à /proc/sys. Par
exemple, sous root :
echo "2 10 35" > /proc/sys/vm/buffermem
pour limiter la taille maximale du cache à 35 % de la mémoire
physique.
+ plus de 1 Go: il paraît que cela fonctionne bien ;-)
4.25. Où se trouvent les modules ?
Réponse
JC Delépine, édité par A. Gomes-do-Vale :
Le noyau fait appel à kmod (ou kerneld, si antérieur à 2.2),
qui demande à modprobe, lequel recherche dans les répertoires
définis dans le fichier /etc/modules.conf (ou /etc/conf.modules
avec des anciennes versions des modutils) ou, à défaut dans les
répertoires /lib/modules/`uname - r`/*
Configuration de modprobe: modprobe -c.
Documents
Module Howto
<http://www.tldp.org/HOWTO/Module-HOWTO/index.html> ,
/usr/src/linux/Documentation/modules.txt
4.26. Locales : Perl, X Window ... (LANG)
Question
Message d'avertissement concernant 'locale' lors du lancement
d'un script Perl ou d'un programme X11.
Invoquer locale -a afin d'obtenir la liste des fichiers
installés, donc des valeurs possibles pour les variables
d'environnement.
Réponse
P. Saratxaga :
Avec un système à libc5 il suffit de faire : localedef -f
ISO-8859-1 -i en_DK en_DK puis localedef -f ISO-8859-1 -i fr_FR
fr_FR
Avec la glibc 2.0 un simple localedef -f ISO-8859-1 -i fr_FR fr
suffit. Avec la glibc 2.1 il faut en plus indiquer l'option -u.
Pour X11 il faut, pour certaines locales non supportées par
défaut, une petite manipulation supplementaire. Par exemple
pour le français en iso-8859-15 éditer le fichier
/usr/X11R6/lib/X11/locale.alias pour vous assurer d'avoir ces
lignes-ci:
fr fr_FR.ISO8859-1
fr_FR fr_FR.ISO8859-1
fr_FR.iso88591 fr_FR.ISO8859-1
fr_FR.iso885915 fr_FR.ISO8859-15
et dans /usr/X11R6/lib/X11/locale.dir avoir:
iso8859-1/XLC_LOCALE fr_FR.ISO8859-1
iso8859-15/XLC_LOCALE fr_FR.ISO8859-15
le principe est le même pour d'autres langues ou encodages non
présents par défaut.
Documents
Document traitant des locales livrées en RPM
<http://www.ping.be/~pin19314/locales/>
4.27. Locales et Red Hat 8.0 (UTF-8)
Question
L'encodage UTF-8 utilisé par défaut sous Red Hat 8.0 n'est pas
supporté par certaines applications.
Réponse
Youri:
Pour remplacer le jeu de caractères UTF-8, sélectionné par
défaut lors de l'installation de Redhat 8.0, par ISO-8859-15
(ou autre, ça doit être du même style, mais non testé), éditer
le fichier /etc/sysconfig/i18n et remplacer toutes les
occurences de UTF-8 par ISO8859-15. Exemple de contenu:
Avant
LANG="fr_FR.UTF-8"
SUPPORTED="en_GB.UTF-8:en_GB:en:fr_FR.UTF-8:fr_FR:fr"
SYSFONT="latarcyrheb-sun16"
Après
LANG="fr_FR.ISO8859-15"
SUPPORTED="en_GB.ISO8859-15:en_GB:en:fr_FR.ISO8859-15:fr_FR:fr"
SYSFONT="latarcyrheb-sun16"
(Je n'ai pas fait de tests plus poussés pour voir si ça marche
dans d'autres cas de figure que le mien...)
A. Gilardoni:
Je n'ai pas de Redhat (ça te fait une belle jambe ;-)) mais à
la lueur de la lecture des scripts d'init de la distribution et
pour faire les choses dans les régles de l'art, soit, si
j'étais root et que je veuille appliquer la modif à l'ensemble
du système, j'éditerais le contenu du fichier
/etc/sysconfig/i18n, soit, comme utilisateur lambda, je
recopierais le fichier susnommé en $HOME/.i18n et j'y
appliquerais mes modifs en m'aidant de la rubrique
«/etc/sysconfig/i18n» du fichier sysconfig.txt qui devrait se
trouver dans le répertoire /usr/share/doc/initscripts-6.95. Si
j'en juge par le contenu du paquet
glibc-common-2.2.93-5.i386.rpm et hors alias, les
spécifications locales suivantes sont compilées par défaut pour
le français de France : fr_FR, fr_FR@euro, fr_FR.utf8,
fr_FR.utf8@euro. Ceci dit, utiliser l'utf8 ne me paraît pas une
aussi mauvaise idée que ça à condition, entre autres,
d'utiliser également des polices de caractères kivontbien (c).
Traduit en HTML par faq2html.pl le Wed Nov 3 05:42:13 2010 pour le site Web Usenet-FR.